Priscilla : que disent les premiers avis sur le film de Sofia Coppola ?

Priscilla : que disent les premiers avis sur le film de Sofia Coppola ?

Le film "Priscilla" de Sofia Coppola sur Priscilla Presley est à découvrir au cinéma dès ce mercredi 3 janvier. Mais que disent les premières critiques sur ce biopic consacré à la femme du King ?

Priscilla : Sofia Coppola de retour avec un biopic

Un an et demi après le biopic ébouriffant sur Elvis signé Baz Luhrmann, le king est de retour sur nos écrans, mais dans un second rôle. En effet, Priscilla est, comme son nom l'indique, un biopic sur celle qui a partagé la vie de la star planétaire, entre 1962 et 1972.

Le film de Sofia Coppola (coproduit par Priscilla Presley) revient sur les moments charnières de cette relation. Au casting, on retrouve Cailee Spaeny dans le rôle titre (dont la prestation avait été récompensée à la Mostra de Venise), et Jacob Elordi dans le rôle d'Elvis.

Que disent les premières critiques sur le film ?

Sorti dans les salles françaises ce mercredi 3 janvier, Priscilla de Sofia Coppola a été bien accueilli par la critique française, avec une moyenne très satisfaisante de 3,8/5 chez nos confrères d'AlloCiné. Morceaux choisis.

Les Cahiers du Cinéma : Priscilla est avant tout un mélo très doux, un film chuchoté, faisant des confessions de la chambre conjugale le juste niveau sonore de cette histoire.

CinemaTeaser : Un biopic formidablement anglé (...) PRISCILLA est peut-être – même s’il a tout de la petite musique coppolesque – le plus impitoyable des films de Sofia Coppola, dont la bienveillance du regard posé sur Priscilla n’a d’égal que la cruauté de celui posé sur les hommes de pouvoir.

Le MondeVariation sur l’adolescence, le film traite aussi de la société de consommation, des femmes au foyer, des époux, des années 1960, du rock’n’roll, de la drogue, et raconte, à travers l’illusion de la belle vie, la hantise de la solitude et de l’ennui.

Première : Priscilla constitue le parfait contrechamp du flamboyant Elvis de Baz Luhrmann, l’envers peu reluisant du décor glamour. Et par son parti pris de dépouillement qui nous plonge dans la tête de son héroïne et d’une descente aux enfers dont elle prend peu à peu conscience, Sofia Coppola ne martèle rien. Elle raconte l’emprise dans un magnifique geste de cinéaste et de sororité mêlés.

Télérama : La cinéaste signe le portait éblouissant d'une captive marchant vers sa liberté.

Le ParisienD’un point de vue formel, on est bien dans un film de Sofia Coppola, avec une ambiance vaporeuse qui souligne l’ennui de l’épouse souvent laissée seule à Graceland. Sur le fond, le film laisse une impression mitigée.

Le Figaro : Sofia Coppola brosse un portrait sensible mais sans aspérité de l’épouse d’Elvis Presley qui convola adolescente avant de rejoindre la prison dorée de Graceland.