Sorti en 2018, le film "Pupille" réalisé par Jeanne Herry traite notamment de l'accouchement sous X. Pour cela, la production a dû recourir à quelques nouveaux-nés.
Pupille : pluie de nominations aux César
Révélé en 2014 avec son premier long-métrage Elle l'adore, Jeanne Herry revient en 2018 avec son nouveau film intitulé Pupille. Pour son second long-métrage, la réalisatrice a choisi de se pencher sur un sujet rarement abordé au cinéma : celui du parcours d'un enfant remis à l'adoption. En effet, elle fut inspirée par le parcours de vie d'une de ses amies, qui fut candidate à l'adoption. Ainsi, l'envie qu'avait cette dernière de vouloir avoir un enfant bouleversa grandement la réalisatrice.
Pupille est donc un récit choral qui suit plusieurs parcours de vie : celui d'une jeune fille qui accouche d'un enfant né sous X, celui d'une femme qui cherche à adopter ou bien encore ceux des travailleurs sociaux.
Le film, qui compte un casting 5 étoiles avec notamment Gilles Lellouche, Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain, Bruno Podalydes et Miou-Miou, est très bien reçu par la critique. Il reçoit d'ailleurs sept nominations aux César, dont celui du meilleur film (mais n'en rapporte aucun).
Des bébés particuliers à faire tourner
Pour rendre crédible l'histoire de Pupille, Jeanne Herry a eu recours à un casting très pointilleux pour trouver les nouveaux-nés qui seraient dans le film. Par chance, ces bébés ont été très faciles à faire tourner.
Cependant, la réalisatrice de Pupille n'a pas fait appel qu'à des vrais bébés, comme elle l'explique dans le dossier de presse du film. En effet, certaines séquences auraient été bien plus difficiles à tourner pour ces petits bambins. De ce fait, Jeanne Herry a eu recours à des faux bébés en plastique :
Comme c’est un film qui met en scène la réceptivité des bébés au langage verbal, il n’était pas question de prendre des risques, de les mettre dans des scènes où ils auraient entendu "Ta mère n’a pas voulu de toi" etc.
Cela n'a toutefois pas empêché les acteurs du film de rester professionnels et de jouer le jeu. En effet, Elodie Bouchez expliquait notamment qu'elle était tellement absorbée dans son rôle qu'elle ne se rendait plus compte qu'elle jouait avec un poupon en plastique.