12 ans après "la Guerre des Mondes" et 15 ans après "Minority Report", Steven Spielberg retrouve l’univers de la science-fiction avec "Ready Player One".
L’histoire se passe en 2045 dans un futur dystopique rempli de misère, dans lequel plus personne n’attend quoi que ce soit de la réalité. Les humains n’ont alors qu’une seule solution pour supporter leur existence : la passer dans l’OASIS, une réalité virtuelle où tout est possible. Le jour de la mort de James Halliday (des fois, le hasard…), son concepteur et créateur, ce dernier diffuse une vidéo posthume dans laquelle il explique qu’il a caché un trésor dans l’OASIS. Quelle récompense pour celui ou celle qui le trouvera ? 500 milliards de dollars et le contrôle total sur l’univers virtuel.
Wade Watts (Tye Sheridan), un orphelin qui ne croit plus en demain, se lance alors dans la course au trésor, sans se douter que les enjeux vont bien plus loin qu’une somme d’argent. Sur sa route, Nolan Sorrento (Ben Mendelsohn), dirigeant de la firme Innovative Online Industries, qui lâche dans la bande-annonce cette phrase qui glace le sang (coucou, Facebook et Google…) :
L’OASIS est la première ressource économique mondiale. Nous livrons une guerre pour contrôler le futur.
Ready Player One ou les 1001 références geeks
Tiré d’un roman d’Ernest Cline, Ready Player One s’annonce comme le film geek par excellence. Compter les références à la culture populaire des 30 dernières années présentes dans ses 2mn30 frénétiques est quasi-impossible. On y croise la De Lorean de Retour vers le futur, la moto d’Akira, King Kong, Tron, entre autres, parmi les films. Mais aussi Chun-Li de Street Fighter ou Tracer d’Overwatch, chez les jeux vidéo.
Les détails foisonnent, l’action est spectaculaire et on en prend vraiment plein les yeux. On sent que Steven Spielberg s'est fait plaisir comme un enfant à qui on vient d'offrir le plus gros coffre à jouets du monde.
La sortie du film est prévue pour le 28 mars 2018.