Avec Ready Player One, Steven Spielberg a explosé le record de références et easter-eggs à la pop culture. Mais comment est-il parvenu à réunir tous ces personnages ?
Le film de Steven Spielberg retrace tout un pan de la pop culture des années 1980 et des jeux vidéos. Les clins d'oeil sont légions donc, mais comment Spielberg a-t-il obtenu les droits d'exploitation des personnages des différents studios ?
Déjà, la plupart des références viennent de Warner Bros qui a produit Ready Player One. A partir de là, plus de problème de droit, puisqu'un studio peut réutiliser ses propres œuvres. Warner a d'ailleurs déjà joué à ce petit jeu avec Lego Batman, le film qui réunissait de nombreuses licences de Warner comme Harry Potter, Les Dents de la Mer ou encore Le Seigneur des Anneaux.
Le problème vient donc des licences qui ne sont pas détenues par Warner Bros. Steven Spielberg, trop occupé à faire son film, a laissé la Warner s'occuper de ces problèmes juridiques. La productrice Kristie Macosko Krieger et Deidre Backs, superviseuse des projets spéciaux, se sont occupées de récupérer les droits des différentes licences.
Selon le scénariste Zak Penn, les efforts de Deidre Backs pour effacer les droits de chaque personnage du film étaient tellement impressionnants qu'ils seront enseignés dans les écoles de cinéma.
Enfin, Steven Spielberg, en grand modeste qu'il est, a refusé de placer des références à sa propre filmographie. Refusant que ses films éclipses les autres références, le cinéaste a refusé certains clins d'oeil, notamment aux Goonies, Gremlins et Rencontre du troisième type. Le T-Rex n'étant pas exclusif à Jurassic Park.
Ready Player One est en salles depuis mercredi et fait déjà le bonheur des spectateurs.