"Rush Hour 3", troisième opus de la trilogie de Brett Ratner, se déroule notamment à Paris. Mais saviez-vous que pour la scène finale en haut de la Tour Eiffel, le cinéaste avait eu accès aux lumières du monument ?
Rush Hour 3 est sorti en 2007. Tandis qu'un quatrième opus est sur les rails, à l'époque le long-métrage venait conclure la trilogie de Brett Ratner initiée en 1998. Jackie Chan et Chris Tucker étaient de retour dans leurs personnages pour un dernier tour de piste. Un ultime opus qui se déroule en partie à Paris. Pour l'occasion, le réalisateur a fait appel à des acteurs français. Ainsi apparaissent Yvan Attal en chauffeur de taxi récurrent, Noémie Lenoir, Julie Depardieu et même Roman Polanski en policier.
Brett Ratner s'est fait un plaisir de tourner dans la vielle lumière. L'équipe de production est passée par le Palais Chaillot, le Trocadéro, le Ministère des Affaires étrangères au Quai d'Orsay, sur les bords de la Seine, sous le pont Carrousel, le Grand Hôtel et évidemment à la Tour Eiffel pour une séquence finale musclée. Mais ce que l'on ne sait pas forcément, c'est que Brett Ratner avait accès aux lumières de la tour.
Brett Ratner s'amusait avec les lumières de la Tour Eiffel
C'est lors de la séquence finale du film. Jackie Chan et Chris Tucker se retrouvent aux prises avec leurs ennemis dans une ultime confrontation. Pour l'occasion, la municipalité parisienne a donné l'autorisation au réalisateur de tourner une nuit entière dans la Tour Eiffel, de minuit à six heures du matin. Mais au-delà de cette autorisation exceptionnelle, Brett Ratner avait également accès aux lumières du monument. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est amusé, comme il le raconte lui-même :
Mon meilleur souvenir, c'est la Tour Eiffel. Nous avions le contrôle de minuit à six heures. D'habitude les lumières sont éteintes mais là, elles étaient allumées, ce qui a dû intriguer les Parisiens. J'ai alors demandé à mon assistant d'éteindre. Et tout s'est éteint. Du coup je trouvais ça trop sombre. Je lui dis alors de rallumer. Puis d'éteindre de nouveau. Mon assistant me suppliait d'arrêter. J'avais le contrôle de la Tour Eiffel. C'est un de mes meilleurs souvenirs. Pas seulement en France, mais sur toute ma carrière !
Ainsi, le réalisateur s'amusait à allumer et éteindre les lumières de la Tour Eiffel. Officiellement c'était pour les besoins du tournage, mais officieusement c'est parce qu'il trouvait ça trop cool, comme le raconte Chris Tucker :
Brett n'arrêtait pas d'allumer et d'éteindre la Tour Eiffel. Sans raison. Coupe la lumière ! Rallume ! Il adorait ça. Le genre de pouvoir du Père Noël quoi.
Il faut dire que c'est une expérience unique, et beaucoup auraient profité de la même manière de cet accès inédit à la Tour Eiffel. Ainsi, chers amis parisiens, si début 2007 vous avez vu, une nuit, la Tour Eiffel perdre la boule, sachez que c'était le réalisateur de Rush Hour 3 qui passait un des meilleurs instants de sa vie.