Sex-symbol un jour, sex-symbol toujours ! 32 ans après la fameuse scène de l'interrogatoire de "Basic Instinct" et son sulfureux décroisement de jambes, l'actrice Sharon Stone a posté une photo où elle recrée et s'amuse de celle-ci.
Sharon Stone à sa source
L'icône hollywoodienne Sharon Stone, muse des succès Total Recall et Basic Instinct de Paul Verhoeven, inoubliable Ginger McKenna dans Casino de Martin Scorsese, entretient avec une certaine séquence de sa filmographie une relation particulière. Celle qui l'a rendue mondialement célèbre et fait d'elle un sex symbol controversé : la séquence d'interrogatoire dans Basic Instinct. Dans celle-ci, questionnée par la police qui la suspecte d'être une meurtrière, l'actrice décroise furtivement les jambes et révèle qu'elle ne porte pas de sous-vêtement. Avec ces quelques secondes, Basic Instinct devient un marqueur de la pop-culture du 20e siècle, une oeuvre excessivement sulfureuse et instantanément culte.
Pour Sharon Stone, le moment est à double tranchant. Il fait d'elle une icône planétaire, mais dans un genre réducteur pour celle qui aspire à être une actrice reconnue pour son talent et non seulement pour sa plastique supérieure. Parce qu'elle est souvent ramenée à ce rôle de Catherine Trammell et à cette scène en particulier, Sharon Stone en voit ainsi sa carrière et sa filmographie encombrées.
Une photographie pour boucler la boucle
Si l'actrice a longtemps nourri des reproches intenses envers Paul Verhoeven pour l'avoir mise dans cette situation, et a regretté le tournage de cette séquence, elle est aujourd'hui en paix avec celle-ci et son héritage. Preuve en est qu'elle a elle-même, aujourd'hui âgée de 66 ans, posté sur Instagram une photo très évocatrice où elle se remet en partie dans son rôle et dans cette position, avec pour seule légende : "BASICALLY ….YOURS"
Comme elle l'avait évoqué l'an dernier au micro de Deadline, elle considère que cette séquence est aujourd'hui bien moins sulfureuse qu'elle ne l'était en 1992, année de la sortie de Basic Instinct, arguant que "maintenant les gens s'affichent complètement nus à la télévision", et que sa nudité partielle dans le film de Paul Verhoeven peut sembler ainsi de nos jours bien fade.