Alors que "Rogue One : A Star Wars Story" s’apprête à débarquer dans les multiplexes américains pour les traditionnelles sorties du vendredi, une vive polémique est née sur les réseaux sociaux. De nombreux électeurs du candidat Donald Trump appellent au boycott du dernier opus de la saga de La Guerre des étoiles. L’un des méchants du film, le capitaine Orson Krennic, serait une caricature du candidat Républicain selon de nombreux électeurs américains.
Le spin-off de Star Wars, Rogue One, est enfin sorti pour le plus grand bonheur des fans de la saga. A peine accessible dans les salles de cinéma en France, le film se retrouve plongé dans une polémique avant même sa disponibilité dans les salles américaines. Après Sausage Party, c’est donc au tour de Rogue One de se retrouver empêtrer dans une controverse qui agite les réseaux sociaux comme le relate Le Figaro. Les oppositions d’arguments et les affrontements par messages interposés sur Twitter sont dignes de la bataille spatiale finale de l’Etoile de la mort.
Rogue One - A Star Wars Story : La lecture politique du film par des citoyens pro-Trump
Selon les partisans de Donald Trump, l'un des méchants du film, le capitaine Orson Krennic (joué par Ben Mendelsohn) serait une critique déguisée du 45ème président des Etats-Unis. Krennic est affilié à :
Une organisation prônant la suprématie de la race blanche.
Selon de nombreux internautes américains, le dernier Star Wars serait en réalité une satire politique contre le nouveau président des Etats-Unis. Donald Trump, ayant été élu en novembre dernier seulement, cette thèse peut sembler farfelue.
Un hastag sur Twitter réunit l’ensemble des partisans de l’Empire… Trump : #dumpstarwars (abandonnez, boycottez Star Wars) !
L’appel au boycott du spin-off de Star Wars
D’après des informations de la RTBF, le tout premier internaute à avoir lancé cet appel au boycott serait Jack Posobiec. Ce jeune américain serait membre d’un mouvement citoyen intitulé « Citizens for Trump » qui milite pour le candidat Républicain. Jack Posobiec aurait lancé les premières salves d’attaques sur les réseaux sociaux dès le 8 décembre dernier. Selon lui :
Les scénaristes de Star Wars ont réécrit et retourné certaines scènes de Rogue One juste pour ajouter des séquences anti-Trump.
Il aurait alors lancé le hastahg #dumpstarwars. Depuis, une salve de tweets de partisans de Trump a inondé la toile et les réseaux sociaux. Ce mot d’ordre est très populaire sur Twitter. Des milliers de nouveaux messages vont être publiés ce week-end et relancer le débat à l’occasion de la sortie du film aux USA. Les électeurs Républicains pro-Trump pourraient avoir la dent dure contre Disney, Lucasfilm et la licence Star Wars.
Jack Posobiec n’avait pas vu le film au moment de publier ses messages. Il s’est concentré sur une missive de Chris Weitz, l’un des scénaristes de Rogue One, publié sur Twitter après l’élection de Donald Trump :
N'oubliez pas que l'Empire est une organisation prônant la suprématie de la race blanche.
Ce message a été supprimé depuis.
Le boycott sera-t-il suivi dans les salles de cinéma ?
Reste à savoir si le boycott sera appliqué par les citoyens américains ayant voté Trump. Mais l’effet de curiosité et la polémique pourraient avoir l’effet inverse et booster le nombre d’entrées et de tickets vendus. Les citoyens américains pourront se faire leur propre avis sur la question et trancher définitivement ce débat politique ce week-end, lors de la sortie du film. L’Amérique confirme donc son statut de pays ayant inventé la démocratie moderne. Les citoyens utilisent les dernières productions Hollywoodiennes pour poursuivre la campagne électorale américaine sur la toile.
Chaque spectateur peut donc se faire son propre avis sur la question. Rogue One : A Star Wars Story est dans les salles françaises depuis mercredi 14 décembre. Le film partira à la conquête du marché chinois dès le 6 janvier 2017.
