James Earl Jones, la voix iconique de Dark Vador dans "Star Wars", ne doublera plus le personnage. L'acteur prend sa retraite, mais grâce à l'intelligence artificielle, de nouveau dialogues pourront être générés.
James Earl Jones, la version originale de Dark Vador
Il y a dans Star Wars de nombreux éléments qui symbolisent la célèbre saga créée par George Lucas. L'un d'eux est évidemment la voix si singulière de Dark Vador. Un ton grave et menaçant qu'on doit, en version originale, à James Earl Jones. Difficile d'imaginer l'un sans l'autre. Et ce, bien que l'acteur ait eu une importante carrière. À chacune de ses apparitions, on pense forcément au Seigneur Sith, dont il est la voix depuis 1977.
Lui qui, en 1980, participait à l'un des plus grands retournements de situation en prononçant dans L'Empire contre-attaque cette fameuse phrase : "Luke, je suis ton père". Et même si Vador n'a jamais été aussi présent que dans la trilogie originelle, James Earl Jones avait pu à nouveau nous faire vibrer à chacune des apparitions du personnage, comme dans Rogue One (2016) ou plus récemment grâce à la série Obi-Wan Kenobi (2022).
L'acteur arrête, mais sa voix reste
Pourtant, une page se tourne. Car James Earl Jones a décidé de prendre une retraite bien méritée. Agé de 91 ans, l'acteur va mettre le personnage de côté et de prendre un peu de repos, a annoncé Vanity Fair. Cependant, qu'on se rassure, cela ne veut pas dire que Vador n'apparaîtra plus à l'avenir à l'écran, ou que sa voix sera différente. Le média américain a en effet donné cette information au milieu d'un article plus global sur Respeecher, une entreprise ukrainienne chargée par Disney de générer, par intelligence artificielle, de nouveaux dialogues en utilisant d'anciens enregistrements. C'est cette même entreprise qui avait permis d'entendre la voix de Mark Hamill jeune pour Le livre de Boba Fett.
De plus, cette technique a déjà été utilisée pour Obi-Wan Kenobi. Ainsi, pour parvenir à recréer les 50 lignes de dialogues qu'a Vador dans la série, 10.000 fichiers son ont été utilisés et James Earl Jones a donné de nombreux conseils pour obtenir le meilleur résultat. L'article de Vanity Fair précise que la société étant en Ukraine, la guerre a eu un impacte évidant mais les employés ont continué de travailler, tout en étant "recroquevillés" ou réfugiés dans "un ancien sous-sol en brique pas plus grand qu'un vide sanitaire".