La fin de "Solo : A Star Wars Story" vous aura peut-être dérouté, il faut dire que le film fait appel à un univers étendu...
Ce week-end, vous avez décidé d'aller vous faire une toile et de passer du bon temps devant Solo : A Star Wars Story. Les séquences s'enchaînent, la fin du film approche... quand soudain, une « petite surprise » vient méchamment teaser une potentielle suite. Et si vous ne comprenez pas trop ce qui s'est passé, ne vous inquiétez pas, on est là pour ça. Attention, ce qui va suivre va forcément vous spoiler le final de Solo.
Un caméo surprenant
On apprend ainsi que le véritable chef de L'Aube Écarlate n'est pas Dryden Vos, mais un personnage bien connu de l'univers Star Wars : Dark Maul. Ce dernier apparaît après un appel de Qi'Ra qui veut monter en grade après avoir éliminé son ex-employeur. Pour ultime preuve, l'ancien Sith sort même son fameux double sabre laser. C'est inutile, mais ça fait la référence.
« Quoiiiii, mais il n'était pas mort dans La Menace Fantôme ? Est-ce que ça veut dire que le film se passe avant ??? ». Calme-toi petit padawan, Solo se déroule entre l'Épisode III et Rogue One, approximativement dix ans avant Un Nouvel Espoir. La preuve, on s'aperçoit bien, malgré l'hologramme, que ce cher Maul a vieilli (toujours incarné par le grand Ray Park) et qu'il possède des jambes robotisés.
Un avenir sur le petit écran
Pour comprendre, il faut savoir que George Lucas adorait le personnage et n'avait pas hésité à le « ressusciter » via la série animée Star Wars : The Clone Wars. Dans cette dernière, le frère de Maul, Savage Opress, retrouvait celui-ci dix ans plus tard, mal en point et un brin cinglé. Il le remit sur « pied » et lui permis de reprendre ses esprits. Le duo se déclara dès lors Seigneur et Apprenti Sith et Maul entreprit de se venger d'Obi-Wan Kenobi. Les deux adversaires se livrèrent ainsi plusieurs duels sans que le Zabrak parvienne à vaincre le Jedi.
Sauf que Kenobi n'était pas le seul ennemi à abattre de Maul qui pris le contrôle de plusieurs syndicats du crime pour se créer une armée. Il entra ainsi directement en conflit avec son ancien maître : Dark Sidious. Celui-ci le vainc lui et son frère, tué au combat, et obligea Maul (qui avait abandonné le titre de Dark) à fuir.
Plus tard, on le reverra dans la série Star Wars : Rebels où, après une ultime confrontation avec Obi-Wan, il finit par mourir, définitivement.
Un univers étendu
Avec cette apparition dans Solo : A Star Wars Story, on comprend deux choses, en plus d'avoir compris que le film se déroule avant Star Wars : Rebels (ou au moins pendant). Premièrement, on se rend compte que malgré le souhait de Disney de ne plus considérer les romans comme « canon » à l'univers, le studio a néanmoins conservé les éléments des séries animées pour les intégrer dans ses films (Rogue One l'avait déjà montré avec l'apparition de Saw Gerrera). Nous ne sommes donc pas à l'abri de voir un jour débarquer des personnages comme Ezra Bridger ou Ahsoka Tano sur grand écran. Une bonne nouvelle pour ceux qui auront suivi les shows, mais plus difficile à comprendre pour les non-initiés hors des longs-métrages.
Ensuite, sachant que Alden Ehrenreich a avoué avoir signé pour plusieurs films, si jamais le box-office le permet (ce qui n'est pas gagné), nous risquons de revoir Dark Maul dans la suite de Solo. Doit-on envisager un petit affrontement Maul / Solo ? À moins que le studio en profite pour glisser l'apparition d'un certain Obi vu que nos héros se dirigent vers Tatooine...
Solo : A Star Wars Story est dans nos salles depuis le 23 mai 2018.