Sylvester Stallone est très remonté contre le producteur de "Rocky" et "Creed"

Il en a gros !

Sylvester Stallone est très remonté contre le producteur de "Rocky" et "Creed"

Sur ses réseaux sociaux, Sylvester Stallone a récemment parlé gros sous en revenant sur les sagas « Rocky » et « Creed » pour lesquelles il ne détient aucun droit. Et quand Sly n’est pas content, il le fait savoir.

Rocky : une licence culte signée Sylvester Stallone

Rocky Balboa est le pendant fictionnel de Sylvester Stallone. En effet, comme le personnage qu’il a créé, Sly est parti de presque rien, avant de devenir une incroyable star de cinéma. Il faut ainsi remonter au milieu des années 70 lorsque l’acteur cumule les seconds rôles anecdotiques et se voit même obligé de tourner dans un film érotique pour payer ses factures. C’est d’ailleurs à la suite de ce film qu’il trouvera le surnom de Balboa : L’Etalon Italien.

C’est durant cette période qu’il écrit cette fameuse histoire de boxeur de seconde zone qui a un jour l’opportunité d’affronter le champion du monde des poids lourds (s’inspirant du combat entre Muhammad Ali et un illustre inconnu du nom de Chuck Wepner). Désireux de jouer le rôle principal, il refuse tous les producteurs qui ne désirent uniquement que le scénario.

Rocky
Rocky ©United Artists

C’est alors que Sylvester Stallone fait la rencontre d’Irwin Winkler et Robert Chartoff, une équipe de production d'United Artists. Les deux hommes sont très intéressés par le projet, et, bien qu’ils soient hésitants à mettre un inconnu en tête d’affiche, ils décident de lui faire confiance. Ils ne seront pas déçus. La sortie de Rocky est un succès mondial, faisant de Sly une véritable star. Rentable financièrement (225 millions de dollars de recettes pour un budget d’1 million), couronné dans les plus grandes cérémonies, le long-métrage devient un objet pop-culturel.

Rocky a ensuite donné lieu à cinq suites, sorties entre 1979 et 2006, et toujours avec Sylvester Stallone dans le rôle du boxeur. À partir de 2015, Sly passe un petit peu le relais avec la venue des spin-off Creed. Rocky Balboa devient ainsi un personnage secondaire, en prenant sous son aile le fils de son meilleur ami joué par Michael B. Jordan.

Sly veut ses droits

On pourrait croire que Stallone est le plus heureux des hommes, étant le grand manitou d’une franchise qu’il a quasiment créée à lui seul. Toutefois, selon ses dires, l’acteur américain ne posséderait aucun droit sur la saga, alors qu’il est acteur, scénariste et producteur de presque tous ces opus. Une frustration qu’il souhaite désormais corriger. C’est ainsi que sur Instagram, l’homme âgé de 76 ans a interpellé le producteur Irwin Winkler, actuel détenteur des droits de la licence. Et comme son personnage de Rocky, Sly n’a pas mâché ses mots. Ambiance :

Alors qu’il (Irwin Winkler) a le contrôle de Rocky depuis 47 ans, et maintenant de Creed, je voudrais vraiment récupérer un peu ce qui reste de mes droits, et ce avant qu’il ne transmette exclusivement tout à ses enfants. Je crois que ce serait un geste honnête de la part d’un gentleman de 93 ans, n’est-ce pas ? C’est un sujet douloureux qui me dévore l’âme, parce que je veux laisser quelque chose de Rocky à mes enfants.

Jamais dans le calcul quand il s’exprime en interview et sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’agit de gros sous (Bruce Willis en sait quelque chose), Stallone ne fait finalement que revenir sur un vieux serpent de mer qui dure depuis des années. En effet, en 2019, il s’était déjà exprimé sur ce sujet auprès de Variety, voulant récupérer une partie des droits de Rocky et s’estimant lésé sur les parts qu’il avait touchées sur certains films :

J’ai zéro droit sur Rocky. Chaque mot, chaque syllabe, chaque erreur grammaticale vient de moi. On m’a répondu : « Tu as été payé, de quoi est-ce que tu te plains ? » J’étais furieux.

Est-ce à cause de ses paroles que Stallone n’officie que comme producteur sur Creed 3 ? Possible. En tant qu'acteur, il sera en tout cas attendu sur les projets Samaritan, Tulsa King et Expendables 4.