Dans le film "Un homme à la hauteur", Jean Dujardin interprète un homme de petite taille, qui tombe sous le charme de Virginie Efira. Découvrez comment l'acteur a été rapetissé à l'écran.
Un homme à la hauteur : un grand Jean Dujardin
Sorti dans les salles françaises le 4 mai 2016, le film Un homme à la hauteur de Laurent Tirard réunit à l'écran Jean Dujardin et Virginie Efira. Il s'agit d'un remake du film argentin Corazón de León, de Marcos Carnevale, sorti en 2013.
Le pitch :
Diane est une belle femme. Une très belle femme. Brillante avocate, elle a de l'humour et une forte personnalité. Et comme elle vient de mettre un terme à un mariage qui ne la rendait pas heureuse, la voilà enfin libre de rencontrer l'homme de sa vie. Le hasard n'existant pas, Diane reçoit le coup de fil d'un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu'elle avait égaré. Très vite, quelque chose se passe lors de cette conversation téléphonique. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé... Diane est sous le charme. Un rendez-vous est rapidement fixé. Mais la rencontre ne se passe pas du tout comme prévu…
Dans le film, Jean Dujardin interprète un homme de petite taille. Ce que le personnage de Virginie Efira découvre en le rencontrant pour la première fois. Il a donc fallu trouver des subterfuges pour que l'acteur apparaisse plus petit à l'écran.
Des effets spéciaux mais pas seulement
Dans la vie, Jean Dujardin mesure 1m82. Mais son personnage dans le film est censé mesurer à peine 1m40. L'équipe a donc dû faire appel à des effets spéciaux pendant la post-production. Comme pour le récent Aline de Valérie Lemercier, des scènes ont été tournées sur fond vert pour pouvoir ensuite rapetisser Jean Dujardin dans le cadre.
Une telle démarche demande néanmoins quelques ajustements au moment du tournage. Lorsqu'il se trouvait face à Virginie Efira, afin d'avoir des regards raccords, cette dernière devait regarder vers le bas, tandis que Jean Dujardin devait regarder vers le haut.
Au moment de la sortie du film, l'actrice avait confié :
Moi je fixais son bouton de chemise et lui regardait un nuage au-dessus de ma tête pour s’adresser à moi. Quand on jouait dans la rue c’était absurde : les passants devaient croire que nous faisions une performance d’art contemporain !
Mais les fonds verts n'ont pas été les seuls artifices utilisés. En effet, d'autres étaient plus artisanaux, comme l'expliquait Laurent Tirard :
Ça allait de choses aussi simples que de mettre Jean à genoux (en le cadrant au niveau des épaules) ou de forcer les perspectives (en le mettant plus loin pour qu’il paraisse plus petit) à des méthodes plus compliquées comme cette scène dans le bureau où Jean, interrompu par Cédric, devait sauter du fauteuil. Pour ce plan, il a fallu surélever toute la pièce de 40 cm sauf la partie sur laquelle Jean atterrissait. Mais tout cela était, en fait, très artisanal.