Après avoir été gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger se verrait bien président des États-Unis. Un poste néanmoins impossible à occuper pour lui puisqu'il est né en Autriche.
Arnold Schwarzenegger se verrait bien président
Arnold Schwarzenegger semble avoir tout vécu. Star du culturisme récompensée de plusieurs titres de Mister Univers, il a quitté son Autriche natale pour les États-Unis où ses gros bras ont rapidement convaincu Hollywood. L'acteur, mondialement connu notamment grâce à son rôle de Terminator, a ensuite mis sa carrière de côté pour se lancer dans la politique et devenir, en 2003, gouverneur de Californie. Un post qu'il a occupé pendant deux mandats jusqu'en 2011, avant de revenir devant la caméra.
Mais "Schwarzy" garde un œil sur le monde politique américain, ayant acquis depuis 1983 la double nationalité. C'est ainsi à l'occasion de la sortie de son livre Be Useful: Seven Tools for Life que le comédien s'est attardé avec la BBC sur plusieurs sujets, dont celui du gouvernement américain actuel.
Estimant que "tout ce (qu'il a) accompli est dû à l'Amérique", et que ce pays et ses habitants lui ont "donné tellement d'opportunités" sans jamais "l'empêcher de réussir", Arnold Schwarzenegger a amusé en déclarant : "J'ai l'impression que je ferais un grand président".
Impossible, pour le moment...
Il n'y a aucune ironie dans la déclaration d'Arnold Schwarzenegger, même s'il a conscience que c'est impossible. En effet, l'article 2 de la Constitution américaine stipule qu'il faut être né aux États-Unis pour pouvoir se présenter à la présidence. Ce qui n'avait pas empêché le film Demolition Man (1993) d'imaginer un futur où l'acteur occupait ce poste.
Je sais, il y a la Constitution. Nous avons absolument besoin d'une réforme sur l'immigration pour changer cela. Mais je serais un peu égoïste si j'essayais de changer la loi.
Étant donné son affection pour l'Amérique et ce que le pays lui a apporté, l'acteur ne s'en plaint pas.
La seule chose que je ne peux pas faire, c'est me présenter à la présidence, je ne vais pas m'en plaindre.
D'ailleurs, se mettant totalement hors de course, Arnold Schwarzenegger explique dans cette interview qu'il espère voir "du sang neuf" pour la prochaine présidence, et pas encore "une bataille entre des gens de la fin des années 70 et du début des années 80".