Venu présenter "1987 : When The Day Comes" lors du 13e festival du film coréen à Paris, nous avons pu nous entretenir avec Jang Joon-hwan. Dans son film, le cinéaste traite de la dernière année de dictature en Corée du Sud et montre comment les révélations autour de la mort d'un étudiant ont permis le soulèvement du peuple.
Dans 1987 : When The Day Comes, Jang Joon-hwan revient sur une des périodes sombres de l'histoire coréenne. Celle des dernières heures de la dictature. Une année cruciale où, après la mort d'un étudiant sous la torture, différents protagonistes amèneront des éléments permettant de mettre en lumière les actes du gouvernement, et faire se soulever le peuple - voir notre critique.
Un sujet extrêmement fort, sur lequel on désirait revenir avec le cinéaste à l'occasion de sa présence au 13e festival du film coréen à Paris du 30 octobre au 6 novembre 2018. Avec lui, on a voulu comprendre un peu mieux la situation de l'époque, mais également l'importance d'une telle œuvre aujourd'hui, alors que la Corée, désormais en démocratie, voyait sa présidente Park Geun-hye être destituée en 2017 pour une affaire de corruption et d'abus de pouvoir.