A l’occasion du Festival de Cannes 2018, nous avons rencontré Souad Arsane et Inas Chanti, les deux vedettes féminines du film “À genoux les gars”, qui sort en salle ce mercredi 20 juin.
Ce long métrage s’inscrit dans la continuité d’Haramiste, court-métrage de Antoine Desrosières sorti au cinéma dans une quasi clandestinité. Ce dernier abordait la question des désirs naissants et de la frustration, engendrée par les interdits sexuels culturels et religieux. Dans le long-métrage, on retrouve ces thématiques, auxquelles s’ajoutent celles du harcèlement et des abus sexuels.
Parler vrai
Témoin d'une réalité actuelle, le film tient le pari de faire rire tout en informant sur des sujets graves. Il s’adresse aux jeunes générations, adoptant un langage sans tabou ni censure. La commission de classification des films avait d’abord interdit le film au moins de 16 ans, avant de revenir sur son jugement, en repoussant la limite en dessous de 12 ans.
Souad Arsane et Inas Chanti nous raconte comment elles sont arrivées dans l’aventure. Elle raconte le casting, le tournage, et la construction des dialogues, langage naturaliste où la crudité laisse entrevoir la poésie.
BONUS : Cannes You
Ont-ils dansé, chanté, dessiné, raconté des blagues... ?
Découvrez ci-dessous quelles actions les acteurs du film ont eu à accomplir !