Dans le monde surchauffé et devenu toxique de "La Particule humaine", où le sol est empoisonné et les pluies sont acides, Erol Erin chemine vers une révélation bouleversante. Jean-Marc Barr incarne ce héros complexe, dans une performance marquée par sa fausse innocence et son humanité. Nous l'avons rencontré pour évoquer ce film et son sujet si brûlant.
A l'occasion de sa venue à Paris pour la sortie en France de La Particule humaine, nous avons rencontré Jean-Marc Barr, premier rôle de ce film d'anticipation sur la crise environnementale. Absent du grand écran depuis ses rôles dans Big Sur et Nymphomaniac en 2013, il revient dans une interprétation inspirée d'un chercheur en génétique en quête d'une solution pour sauver l'humanité, et retrouver sa propre place dans le monde. A 58 ans, l'inoubliable Jacques du Grand Bleu parle de son travail avec enthousiasme et engagement.
Réalisé par Semih Kaplanoğlu en 2017, tourné entre Detroit, l'Allemagne et les étendues d'Anatolie, La Particule humaine est un film comme peu d'autres, entre science-fiction, art et essai, et enfin un manifeste percutant pour la sauvegarde de l'environnement et de l'espèce humaine. Un film comme un choc, que le festival de Tokyo a récompensé de son Grand Prix en 2017. Un discours que le comédien aussi a fait sien, et qui milite pour un changement radical de point de vue sur notre rapport au monde.
Après la Bosnie-Herzégovine, l'Allemagne et la Turquie en 2017, La Particule humaine sera dans les salles françaises le 10 octobre. Retrouvez notre critique ici, et la vidéo en tête d'article.