Olivier Marchal revient en force avec son nouveau long-métrage intitulé "Bronx", disponible sur Netflix depuis le 30 octobre. Rencontre avec le cinéaste.
Disponible depuis ce vendredi 30 octobre, Bronx est le nouveau film de l'ancien flic et cinéaste français, bientôt 62 ans, à qui l'on doit Les Lyonnais avec Gérard Lanvin, ou encore Carbone sorti en 2017 avec Benoît Magimel en tête d'affiche. Dans cette nouvelle production, Olivier Marchal reste dans ses standards avec un film sombre qui mêle corruption et règlements de comptes, en suivant une équipe de la BRI marseillaise.
Le réalisateur a su s'entourer de valeurs sûres du cinéma français comme Stanislas Mehrar, Lannick Gautry qui interprète le commandant de la BRI Richard Vronski, loin de son rôle de Daniel dans Nos Jours Heureux, ou encore de grandes stars comme Jean Reno. D'autres font aussi leur trou dans un milieu qu'ils commencent à dompter. C'est notamment le cas de Okou Gnakouri, plus connu sous le nom de Kaaris, qui passe régulièrement du micro à la caméra et qu'on a eu la chance de rencontrer.
"Ils ont honte et peur de dire qu'ils sont flics"
Entre corruption et violence, ce film qu'il décrit comme étant son "plus violent" s'affiche comme un regard sombre sur la société actuelle. Cette obscurité et cette agressivité sont notables et sont présentes de part et d'autre des différents camps. En effet, il dépeint les policiers comme des individus faillibles, mais touchants, en racontants des faits inspirés de ce qu'il a vécu. Il y décrit un monde où il est compliqué de parler de son quotidien professionnel avec sérénité, où les forces de l'ordre "ont honte et peur de dire qu'ils sont flics". Ce film d'Olivier Marchal est donc un hommage envers tous ces femmes et ces hommes qui font partie du corps de la police, lui qui a été flic à la PJ de Versailles et dans d'autres services, avant de se lancer dans le cinéma.
Bronx est disponible depuis le 30 octobre sur Netflix.