Patrick Bruel et Niels Arestrup sont à l'affiche de "Villa Caprice", au cinéma depuis 2 juin 2021. Respectivement homme d'affaires poursuivi par la justice et grand avocat pénaliste, ils racontent une histoire de manipulation et de trahison, qu'ils ont bien voulu évoquer et commenter pour nous.
À l'occasion de la sortie de Villa Caprice au cinéma, thriller psychologique de Bernard Stora sur fond d'affaire judiciaire, nous avons pu rencontrer les deux interprètes principaux, Niels Arestrup et Patrick Bruel. Le premier incarne Luc Germon, grand avocat pénaliste de renom engagé par le très riche homme d'affaires Gilles Fontaine, joué par le second. Celui-ci est mis en examen pour l'acquisition suspecte d'une magnifique demeure, la Villa Caprice. Ce scandale immobilier en puissance peut mettre en péril son empire financier, et il charge donc Luc Germon d'organiser sa défense. Pour le convaincre de la difficile tâche, il l'invite à la Villa caprice, où il espère que Germon s'ouvrira à lui...
Villa Caprice : un thriller psychologique "classique"
Le cinéma français regorge de confrontations tendues entre individus, presque à huis clos, exerçant leur pouvoir, leur influence, afin de trouver quelque chose qui touche à la condition humaine. Autour de cette villa, objet de délit et de fascination, c'est une valse dangereuse que dansent donc les deux hommes, où la sincérité des rapports n'est jamais acquise. Ils s'aident l'un l'autre, s'opposent, se manipulent, pour une issue finalement surprenante. Si l'histoire n'est pas vraie, elle s'inspire en bonne partie de la vie de Maître Metzner, ancien avocat réputé enlisé dans une affaire semblable et décédé dans des circonstances particulières.
Les deux acteurs, l'immense Niels Arestrup et le très populaire Patrick Bruel, délivrent dans ce film des performances inspirées. Le charme naturel et l'allant de Bruel répondant ainsi à la profondeur et l'impénétrabilité d'Arestrup. Un casting principal prestigieux qui est notamment agrémenté des performances appliquées de Laurent Stocker, d'Irène Jacob et de Paul Hamy. La richesse. Le pouvoir. Les rêves et les regrets d'enfants. La confusion entre l'amitié sincère et la manipulation... Niels Arestrup et Patrick Bruel ont répondu à nos questions.