Il est le réalisateur de "Sauver ou périr", un drame émouvant sur la reconstruction d'un sapeur-pompier parisien gravement blessé au feu. Nous avons rencontré Frédéric Tellier pour parler de son film, à la fois récit d'un héroïsme silencieux et touchante histoire d'amour.
On s'étonnerait presque que Sauver ou Périr ne soit que le second long-métrage de Frédéric Tellier, après le succès de L'Affaire SK1, et plusieurs séries télévisées et téléfilms policiers. C'est que le réalisateur cultive une grande discrétion, peut-être à son corps défendant, et ainsi on ignore qu'il a par exemple été second réalisateur et directeur artistique sur 36 Quai des Orfèvres. S'il y a mieux, il y a surtout pire comme école du drame cinématographique, et dans Sauver ou périr, on retrouve ce goût pour des personnages profondément atteints dans leur chair, pour la mise en scène de ces vies bouleversées qui doivent se reconstruire.
Filmer les accidentés de la vie
Frédéric Tellier conduit ainsi ses acteurs Anaïs Demoustier et Pierre Niney entre réalité et fiction, héroïsme et quotidien ordinaire. Ils les conduit à ce moment, ou plutôt cet endroit physique et mental où, comme le dit son personnage, "on sauve et on périt".
Pour rappel, Sauver ou périr met en scène un jeune pompier, Franck, et sa femme Cécile, amoureux et tout jeunes parents. Un grave accident durant un incendie va bouleverser leur monde, et ne pas leur laisser d'autre choix que tenter de reconstruire. Afin d'en savoir un peu plus sur ce drame poignant et ce bel hommage aux (sur)vivants, nous avons rencontré son réalisateur.
Sauver ou périr, en salles le 28 novembre. Retrouvez notre interview vidéo en tête d'article.