B.R.I : comment les acteurs se sont préparés pour la série Canal+

B.R.I : comment les acteurs se sont préparés pour la série Canal+

Pour la série de Canal+ "B.R.I", les acteurs Sofian Khammes, Ophélie Bau, Théo Christine, Rabah Nait Oufella et Waël Sersoub ont eu une préparation intense aux côtés de membres des forces spéciales et de la Brigade de Recherche et d'Intervention.

C'est quoi B.R.I sur Canal+ ?

Une fois de plus Canal+ propose une Création Originale dans l'univers de la police. Après les succès de Braquo (2009-2016) et Engrenages (2005-2020), B.R.I est cette fois une plongée dans le quotidien de la brigade de recherche et d'intervention. Une unité spécialisée dans le grand banditisme qui, au moment où débute la série, connaît du changement.

Alors que Patrick, le chef de l'équipe, prend sa retraite, il est remplacé par Saïd. Ce dernier, interprété par Sofian Khammes, va devoir gérer son unité composée de quatre autres agents portés par Ophélie BauThéo ChristineRabah Nait Oufella et Waël Sersoub. Une jeune génération d'acteurs qui porte parfaitement cette série policière qui gagne en intensité au fil des épisodes...

Pour B.R.I, le réalisateur Jérémie Guez avait la volonté de rendre le plus crédible les scènes d'intervention. Même s'il s'agit d'une fiction et que des libertés sont prises par rapport à la réalité (l'équipe est plus jeune par exemple), le réalisme de la série est indéniable. Pour arriver à un tel résultat, c'est d'abord le casting qui a dû se former.

Une préparation précise des acteurs de la série

Les acteurs de B.R.I ont d'abord eu une préparation physique, différente selon les corps des uns et des autres. Ainsi, Waël Sersoub a notamment dû prendre pas moins de 10 kg, comme il le confiait durant une rencontre avec la presse.

Je venais de finir de tourner un film en mars et je faisais 70kg. On a eu le projet durant l’été et j’ai commencé à travailler en septembre. Sauf que comme je n’avais pas appréhendé la prise de poids, j’ai eu des claquages. Mon corps était trop lourd et c'était compliqué pour le cardio aussi.

Au-delà de la préparation physique, c'est surtout techniquement qu'un travail poussé a été effectué. Pendant 1 mois et demi en groupe d'après Sofiane Khammes, avec en parallèle une préparation personnelle et en amont. Les comédiens ont ainsi été accompagnés par des membres des forces spéciales et d'autres de la véritable B.R.I.

B.R.I ©Canal+
B.R.I ©Canal+

C'est avec eux et en suivant leurs conseils au quotidien qu'ils ont appris le maniement des armes, les aspects tactique et la manière de se déplacer. Tout un langage à apprendre qui n'était pas si évident pour eux. Comme l'expliquait Sofiane Khammes, il y a une "manière de marcher, de se tenir, qui est différente", ce qui ne permettait pas aux interprètes d'improviser sur le plateau, comme le confirmait à son tour Waël Sersoub.

Si tu merdes un mouvement, ce n’est pas possible, tu décrédibilise le truc. C’est pas comme une faute de jeu. Là, vraiment, tu n’as pas le droit de te louper. Mais on a eu de la chance parce que les gens qui nous ont formé étaient présent tous les jours pour rectifier si besoin. Et les policiers de la B.R.I venaient également souvent.

Être crédible malgré la pression

Cette préparation a donc permis de crédibiliser la série aux yeux du public mais également des personnes qui "connaissent ce monde et en font partie" précisait Rabah Nait Oufella. Ce qui n'a pas empêché de construire autour une pure fiction, ajoutait Sofiane Khammes :

Par rapport à d’autres séries policières, on apporte une touche de modernité et de crédibilité. Mais ce qui fait la force de la série c’est la fiction dedans. Des policiers pourront dire que tel ou tel élément n’est pas possible, parce que c’est une fiction qui incorpore une approche réaliste.

Cette précision dans les mouvements a été également un élément de pression pour le casting comme le confiait Ophélie Bau :

Techniquement, il fallait être au rendez-vous. J’ai une scène où j’interviens dans un sous-sol et je tue quelqu’un. J’avais un peu d’appréhension parce que c’est là que je devais être vraiment prête, montrer le résultat de toutes la préparation qu’on avait fait. Mais j’avais hâte de la jouer. C’était une pression positive.

Rabah Nait Oufella - B.R.I ©Canal+
Rabah Nait Oufella - B.R.I ©Canal+

Un sentiment partagé par Rabah Nait Oufella, qui ajoutait que la pression venait aussi du format sériel qui ne permet pas de multiplier les prises.

On sait que lorsqu’on nous dit action, on ne va pas refaire la scène 10 fois. Donc il faut être bon. Mais c’est bénéfique pour nous tous. On a tous eu des moments durant le tournage où on s’en est voulu de ne pas réussir à faire certaines choses comme on voudrait. Mais parfois, il faut juste faire confiance au réalisateur.

Des policiers plus vrai que nature

Enfin, grâce à leur apprentissage, les acteurs ont pu ressentir une forme de légitimité à incarner ces membres de la B.R.I. Suffisamment pour donner lieu à des moments de légèreté sur le tournage, ou certains se sont amusés entre deux prises à se prendre pour de véritables policiers en plein Paris. Une anecdote racontée par Sofiane Khammes.

Quand tu fais une scène où tu vas boire un café, après avoir fait tout le travail en amont, tu la fais en te prenant vraiment pour un flic. Je me souviens d’une scène avec Ophélie dans une voiture vers Opéra. On avait les gilets et tout. J’ai juste baissé la vitre et j’ai fait des remarques aux passants : "Eh alors ! Le casque !" Et les gens s’excusaient en y croyant.

B.R.I est à découvrir sur Canal+ à partir du 24 avril.