Hier soir à Londres, la mini-série française Netflix "Tapie" a remporté la prestigieuse statuette de la meilleure série étrangère aux Bafta TV devant des poids lourds de l'industrie, comme HBO avec The Last of Us et Succession. Un magnifique succès pour Netflix France.
Tapie sacrée meilleure série étrangère aux Bafta TV
La série française Netflix Tapie a été sacrée hier soir meilleure série étrangère lors de la prestigieuse cérémonie des Bafta TV qui se tenait à Londres. Baptisée Class Act à l'étranger, elle a remporté ce prix devant des séries mondialement connus comme The Last of Us, Succession ou encore The Bear. Une victoire qui confirme le très bon accueil réservé à la série Netflix à l'étranger, qui s'était imposée dans le Top 10 mondial, dès sa mise en ligne.
Portée par Laurent Lafitte dans la peau de l'homme d'affaires, la mini-série en sept épisodes se déroule sur plusieurs années, et suit l'ascension et la chute de cette figure controversée, mais légendaire de notre pays.
La série explore divers aspects de sa vie, de ses succès dans les affaires à ses ennuis légaux, en passant par son passage en politique et ses aventures dans le monde du sport, notamment en tant que président de l'Olympique de Marseille. Elle prend cependant des grandes libertés avec la réalité, et notamment concernant sa relation avec sa femme Dominique, incarnée à l'écran par Joséphine Japy.
Des scènes marquantes
La mini-série créée par Tristan Séguéla contient des scènes marquantes de la vie et la carrière de Bernard Tapie. Il y a bien sûr la victoire de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions en 1993, mais également sa condamnation dans le cadre de l'affaire de corruption VA-OM à travers une séquence intense dans laquelle Bernard Tapie fait face à un procureur.
Cette dernière a été unanimement saluée pour sa précision d'écriture, et le jeu de ses interprètes, dans un quasi huis-clos, qui a débouché sur la condamnation de Bernard Tapie. Elle est cependant entièrement fictive comme l'avait confié le vrai procureur de l'affaire, Eric de Montgolfier.