Alors que la série française "Drôle" avait reçu un excellent retour du public et des critiques, elle a finalement été annulée par Netflix. La créatrice du show, Fanny Herrero, s'est confiée sur cette annulation inattendue.
Drôle n'aura finalement pas de saison 2
Arrivée sur Netflix le 18 mars dernier, la série Drôle n'aura eu besoin que de six épisodes pour charmer son public. Le show créé par Fanny Herrero (déjà derrière Dix pour cent) nous entraînait dans l'univers du stand-up à travers quatre personnages aussi différents qu'ambitieux.
Alors que leurs histoires ne faisaient que commencer, et que l'on avait très envie de savoir ce qu'ils allaient devenir dans une saison 2, Netflix a annoncé l'annulation de la série la semaine dernière, à la surprise générale. Pourtant, le show avait trouvé son public, et récolté de très bons avis critiques.
Une triste nouvelle donc, pour ceux qui avaient suivi les aventures de Nézir, Aïssatou, Apolline et Bling. Mais également pour la créatrice, Fanny Herrero, qui a longuement réagi dans une interview donnée à nos confrères de Télérama.
Déçue et triste
Alors que les deux-tiers de la saison 2 étaient déjà écrits, et validés par Netflix, Fanny Herrero a appris que la série était annulée mi-avril. Même si elle n'était en ligne que "depuis 28 jours", sur Netflix, c'est le démarrage qui est décisif.
Et visiblement, les audiences n'ont pas été à la hauteur des attentes de la plateforme et son impitoyable (et secret) algorithme. Elle s'est dite attristé par cette nouvelle :
Je suis déçue. Et triste. C’est un tel engagement de créer une série, de se projeter sur la durée, de rêver sa suite ! De la voir soudainement annulée, j’ai un peu les jambes coupées.
Si Fanny Herrero n'a pas communiqué les chiffres d'audience de Drôle, elle avoue qu'elle a fait moins que Lupin et Family Business, les deux gros cartons français de la plateforme. Mais qu'il aurait peut-être fallu à sa série plus de temps pour qu'elle décolle :
Une première saison, c’est un prototype. On l’a faite, elle a touché des gens, et c’est une bonne chose. Mais il nous aurait peut-être fallu plus de temps pour nous imposer.