"Gen V" arrive sur Prime Video ce 29 septembre. Si vous avez aimé "The Boys", ce spin-off devrait vous plaire par son côté irrévérencieux et ses personnages attachants.
Gen V : le spin-off de The Boys
En lançant The Boys, basée sur la bande dessinée du même nom de Garth Ennis et Darick Robertson, Prime Video a trouvé une de ses séries phares. Dès sa première saison (2019), la série a été un grand succès. Il faut dire que présenter un univers où les super-héros ne sont pas vraiment héroïques, mais plutôt des célébrités violentes et problématiques, était plutôt original.
L'occasion pour le créateur Eric Kripke de porter un regard critique sur l'Amérique et le star-system de manière irrévérencieuse. Car la série The Boy, c'est aussi et surtout un programme qui se permet tout et ne fait pas dans la dentelle.
Après la réussite de la saison 3, Prime Video approfondi donc l'univers de The Boys avec le spin-off Gen V. Une série qui met de côté Le Protecteur et les Sept pour suivre cette fois des étudiants de la Godolkin University. Serait-ce alors un teen drama pour jeune adulte ? Oui et non. Car si on y retrouve certains codes (comme en débutant par l'arrivée d'une nouvelle élève au sein de l'université), l'approche reste similaire à The Boys et risque de vous retourner l'estomac !
Une série bien trash, mais pas que...
En effet, dès les premiers épisodes (trois ont été mis à disposition de la presse avant la diffusion sur Prime Video), Gen V donne le ton avec des séquences sanglantes et trash au possible. Sans trop en dire, les spectateurs auront l'occasion de voir beaucoup de sang, entre des carotides tranchées, des bras arrachés et un corps qui explose entièrement.
Ajoutez à cela, comme dans The Boys, une drôle d'utilisation des parties génitales, avec ici une séquence qui offre un gros plan sur un pénis, avec une des protagonistes, capable de rétrécir, qui s'y accroche comme elle peut.
Cependant, Gen V ne se contente pas de titiller les spectateurs par sa violence graphique. Il y a d'abord le récit global qui captive rapidement. On suit, après les événements de The Boys saison 3, Marie Moreau, qui vient d'être accepté dans l'université Godolkin qui réunit des étudiants disposant de pouvoirs. Là, elle fait la rencontre d'Emma, sa colocataire capable de changer de taille, avant de rejoindre le groupe des meilleurs élèves de la fac.
Golden Boy, Andre, Cate ou encore Jordan sont l'élite et dominent le classement des étudiants, basé sur la popularité. Ils vont néanmoins comprendre que quelque chose se trame au sein de cette université détenue par Vought (il est question d'un lieu appelé la Forêt). Et que certains étudiants pourraient être en danger...
Les super-héros de demain
En sous texte de cette intrigue, Gen V aborde, elle aussi, la question du star-system, mais en partant de plus bas. Godolkin étant similaire à une école d'influenceurs. Une fabrique qui dirige les étudiants dans le cursus en fonction du public qui pourrait les suivre. Une manière de faire une satire à la fois des stars d'Instagram, mais également des jeunes acteurs et actrices constamment réduits au même rôle, ou encore des interventions télévisées où tout est scripté.
À cela s'ajoute des thématiques actuelles, avec aussi bien la pression parentale et la responsabilité des adultes, que la question du genre. Le tout est bien emmené par des personnages auxquels on s'attache rapidement, grâce à un casting bien choisi. Gen V dispose alors de tous les ingrédients pour connaître un succès semblable à celui de The Boys.
Gen V est à découvrir sur Prime Video à partir du 29 septembre.