Voilà, nous avons enfin vu le fameux épisode 3 de la saison 8 de Game of Thrones intitulé "La Bataille de Winterfell". Était-il la claque attendue ? On vous résume tout dans cet article ! Évidemment il contient de très nombreux spoilers alors si vous n'avez pas encore vu l'épisode en question, passez votre chemin !
Teasé depuis des mois à grands coups d'annonces prédisant un sommet télévisuel épique et cruel, le troisième épisode de la huitième saison de Game of Thrones intitulé La Bataille de Winterfell a enfin été dévoilé par HBO. L'affrontement entre l'armée des morts et celle des vivants a t-il été à la hauteur de nos attentes ?
Du grand spectacle
Mis en scène par Miguel Sapochnik (qui avait déjà réalisé le remarquable épisode de La Bataille des Bâtards), cet épisode est sans conteste un des meilleurs de la série. La scène d'introduction constitue à elle seule un sommet de mise en scène et de tension, lorsque les dothrakis s'élancent avec les torches allumées en direction des white walkers et que leurs flammes s'amenuisent peu à peu pour ne laisser que l'obscurité à l'horizon. Glaçant et terriblement efficace.
Sapochnik alterne les scènes d'action mettant en scène de très nombreux personnages, et les scènes plus intimes dans lesquelles on suit de plus près certains d'entre eux. On retiendra notamment celle d'Arya, jouant à cache-cache avec les morts dans une des salles du château et digne d'un film d'horreur, et le plan séquence éprouvant dans lequel Jon Snow tente de lutter pour survivre dans un Winterfell à feu et à sang.
Les séquences aériennes dans lesquelles les dragons de Jon et Daenerys et celui du Night King s'affrontent dans les cieux de Winterfell sont quant à elles particulièrement jouissives.
Des morts marquantes
Bien évidemment, après deux épisodes relativement calmes, ce troisième round a fait ses premières victimes. Mais honnêtement, c'était moins pire que ce à quoi on s'attendait. Parmi les soldats morts au combat, on peut compter, en plus des centaines de dothrakis, immaculés, et autres combattants de Winterfell, Beric, Edd, Jorah, Theon, et Lyanna. Ces trois derniers sont partis lors de scènes particulièrement poignantes. Le premier s'est évidemment sacrifié pour sauver Daenerys, à qui son coeur appartient depuis quasiment leur première rencontre (même si ça n'était pas tout à fait réciproque), le deuxième a donné sa vie pour sauver celle de Bran en tentant d'éliminer le Night King, et la troisième a fait preuve d'une bravoure digne des plus grands en tuant le géant de l'armée des morts, alors qu'elle était elle-même en train de rendre son dernier souffle dans une scène particulièrement difficile à regarder. On se souviendra longtemps de l'immense courage de cette fillette, prête à donner sa vie pour défendre le Nord.
On peut également citer Melisandre, qui a fait son grand retour dans cet épisode, pour accomplir son devoir (en gros : allumer le feu), et qui est ensuite morte à la toute fin, en enlevant son collier.
Une fin trop attendue ?
Si on peut émettre une petite critique à l'égard de cet épisode, ça serait qu'il a peut-être manqué d'un petit peu d'audace narrative. En effet, à la fin de l'épisode, Arya tue le Night King, ce qui a pour conséquence de détruire l'ensemble de l'armée des morts, dragon compris. Ce dénouement là, on l'attendait. On vous en parlait d'ailleurs déjà dans notre précédent résumé de l'épisode 2. Les trois derniers épisodes seront donc consacrés à l'affrontement entre Cersei et les autres survivants de Winterfell (en gros, presque tout le monde). On l'avoue, on aurait préféré une petite surprise de dernière minute, même si l'épisode nous a tenus en haleine jusqu'à la toute fin. En y réfléchissant bien, les scénaristes sont également restés relativement sages vis à vis des morts de cet épisode. Aucun personnage principal n'a été tué. Peut-être gardent-ils le meilleur pour la fin ?
On a hâte de voir ce qu'ils nous ont réservé pour les trois derniers !
La saison 8 de Game of Thrones est diffusée dans la nuit de dimanche à lundi sur HBO aux USA et en simultané sur OCS en France.