Le groupe religieux Return to Order a lancé une pétition pour que la série "Good Omens" soit supprimée en raison de l'image qu'elle renvoie de Dieu. Problème, dans sa pétition le groupe adressait sa demande à Netflix et non pas à Amazon, producteur et diffuseur de la série.
En voyant ce titre, vous avez probablement pensé à une drôle de coquille. Pourquoi quelqu'un irait demander à Netflix de retirer une série qui se trouve sur la plateforme Amazon Prime Video ? Les deux services n'ont aucun lien et peuvent difficilement avoir de l'influence l'un sur l'autre. Et pourtant. Un groupe religieux a bien envoyé une pétition pour que Good Omens soit annulée. Mais au lieu de l'envoyer au service qui la produit (Amazon donc), le groupe s'est trompé de cible et a visé Netflix, comme l'explique un article de The Guardian.
"20 000 personnes ne peuvent pas se tromper"
Pour rappel, Good Omens est une adaptation du roman de Terry Pratchett et Neil Gaiman, De bons présages. Dedans, un ange et un démon tentent d'empêcher l'Apocalypse. Return to Order, le groupe chrétien qui a rassemblé plus de 20000 signatures, estime qu'ainsi la série « se moque de la sagesse de Dieu » et normalise le satanisme. Déjà, l'idée d'une pétition pour retirer Good Omens a quelque chose d'amusant. Et on n'imagine pas Amazon trembler devant, là où Netflix avait évité de peu un procès contre le Temple satanique en raison, entre autres, d'une histoire de droits d'auteur sur la série Les Nouvelles Aventures de Sabrina. Mais qu'en plus les plaignants soient parvenus à se tromper de destinataire relève presque du gag.
Dès lors, la pétition est devenue une bonne blague à laquelle les principaux intéressés ont parfaitement réagi sur Twitter. Netflix d'abord, qui promet d'arrêter la série.
Et Amazon ensuite, qui avec autant d'ironie dit que 20 000 personnes ne peuvent pas avoir tort.
Depuis, le groupe a retiré la pétition de son site web. Vous pouvez donc tranquillement découvrir Good Omens sur Amazon. La série est disponible depuis le 31 mai et on vous en disait du bien dans notre critique.