"Bouleversante", "magistrale" : cette mini-série française basée sur une glaçante histoire vraie quitte Netflix dans quelques jours

"Bouleversante", "magistrale" : cette mini-série française basée sur une glaçante histoire vraie quitte Netflix dans quelques jours

La mini-série "Le Mensonge" avec Daniel Auteuil, basée sur l'histoire vraie glaçante de Christian Iacono, quittera Netflix le 2 juillet prochain. Elle suit, en quatre épisodes, la descente aux enfers d'un homme, accusé à tort de viol, par son petit-fils.

Derniers jours pour rattraper "Le Mensonge" sur Netflix

Après avoir été diffusée sur France 2 en octobre 2020, la mini-série Le Mensonge avec Daniel Auteuil a été mise à disposition des abonnés sur Netflix quelques mois après et fait partie des programmes les plus appréciés. Et si vous ne l'avez pas encore vue, il ne vous reste que peu de temps. Elle sera en effet retirée de la plateforme le 2 juillet prochain.

La série raconte l'histoire de Claude Arbona (interprété par Daniel Auteuil), un maire respecté et grand-père aimé, dont la vie bascule lorsqu'il est accusé de viol par son petit-fils, Lucas. Cette accusation plonge la famille dans une tourmente profonde, bouleversant les relations et mettant à nu les tensions cachées. Claude se bat pour prouver son innocence face à une justice aveugle et une famille déchirée par le doute et la douleur.

Essayez Netflix 1 mois gratuit avec Canal+

Notée 3,8/5 par les spectateurs chez nos confrères d'AlloCiné, la mini-série Le Mensonge a été très bien reçue. On peut notamment lire dans les différents avis laissés par les internautes :

La mise en scène est soignée, le déroulé de l'intrigue est prenant. Les comédiens impressionnants de réalisme. Une excellente série.

Oh mon Dieu que cette série est émouvante... découvrir l'histoire vraie de ce pauvre Christian Iacono m'a complètement bouleversé !

Superbement magistral… Poignant et excellemment bien interprété

Une glaçante histoire vraie à l'origine de la mini-série

Le Mensonge est basé sur l'histoire vraie de Christian Iacono, ancien maire et médecin de Vence, une petite ville du sud de la France. En mai 2000, son petit-fils Gabriel, alors âgé de neuf ans, l'accuse de viol. Cette accusation survient dans un contexte familial tendu, marqué par une séparation conflictuelle entre les parents de Gabriel.

Après ces accusations graves, Christian Iacono est rapidement placé en détention provisoire, malgré ses protestations d'innocence. Le procès de 2009 conduit à une condamnation de neuf ans de prison, verdict confirmé en appel en 2011. Pendant toute cette période, Christian Iacono ne cesse de clamer son innocence, affirmant que son petit-fils a été manipulé par sa mère, avec qui il entretient des relations conflictuelles.

En mars 2011, un tournant majeur survient lorsque Gabriel, devenu adulte, décide de se rétracter. Il admet avoir menti sous l'influence de sa mère et des pressions psychologiques exercées sur lui. Cette rétractation conduit à la libération conditionnelle de Christian Iacono en avril 2011. Cependant, le combat judiciaire n'est pas terminé. Il faut attendre un nouveau procès en révision, une procédure rare et difficile à obtenir en France, pour que la justice reconnaisse officiellement l'erreur judiciaire.

En février 2015, après un long et douloureux combat, Christian Iacono est définitivement acquitté par la cour d'assises des Alpes-Maritimes. Cette décision marque la fin d'une épreuve judiciaire et personnelle qui a duré plus de 13 ans.