On croit rarement aux adaptations de jeux vidéo sur petit ou grand écran. Pour celle de "The Last of Us", on a quelques bonnes raisons de faire preuve d'optimisme. La série HBO s'est trouvé un premier réalisateur qui a déjà opéré sur la réussite "Chernobyl". Un nouveau bon point !
The Last of Us 2 est le jeu dont tout le monde parle en ce moment, avec sa sortie qui approche de plus en plus. Le premier épisode, devenu culte, va avoir son adaptation en série pour HBO. Qu'un network aussi réputé pour la qualité de ses créations se lance là-dedans, c'est qu'on peut s'attendre à quelque chose qui vaudra le détour. Ajoutons que Craig Mazin, scénariste habitué aux comédies pas très drôles mais acclamé pour Chernobyl (déjà sur HBO), va s'occuper de l'écriture. Neil Druckmann, le créateur de la licence, reste aussi dans le coin pour s'assurer qu'on ne fait pas n'importe quoi avec son bébé post-apocalyptique. La série vient de se doter d'un premier réalisateur, en la personne de Johan Renck.
Le réalisateur de Chernobyl sur The Last of Us
Il a confirmé lors d'une interview chez Discussing Film qu'il allait diriger au moins le pilote et qu'il était possible qu'il se charge d'autres épisodes. C'est encore du côté de Chernobyl que pioche The Last of Us, car Johan Renck a signé l'intégralité de ce chef-d'oeuvre télévisuel. Autant dire qu'on accueille sa participation avec un enthousiasme non dissimulé. En attendant de savoir s'il réalisera davantage, il est également confirmé qu'il sera là comme producteur exécutif. Comme il l'explique dans l'interview, son entente avec Craig Mazin est ce pourquoi il est impliqué sur The Last of Us.
Il évoque ensuite la difficulté de transposer des personnages virtuels dans le cadre d'une série live. Il sait ainsi que le public s'attend à quelque chose en rapport à son expérience manette en main et qu'il faut arriver à jouer avec ces attentes. Les discussions avec Craig Mazin et Neil Druckmann sont récurrentes pour emprunter le chemin le plus juste avec ce projet. Ce qu'on retient, c'est que des choix seront faits pour prendre quelques libertés. La difficulté reste la même qu'avec chaque adaptation de jeu - où la plupart de ceux qui tentent se foirent. Vu l'équipe en charge de la série, on leur accorde notre confiance. Avec Chernobyl, certains choix risqués ont été pris (la langue anglaise par exemple), sans que ça ne nuise à l'expérience. Si ce beau monde se montre aussi inspiré, The Last of Us risque d'être un grand moment de télé, dont la date de diffusion est encore nullement communiquée.