Diffusés en avant-première lors du Festival Séries Mania, les premiers épisodes de la série "Sous contrôle" illustrent Léa Drucker en dirigeante d'ONG qui se découvre propulsée au rang de ministre des affaires étrangères.
Sous contrôle : la satire d'une classe politique
La série française Sous contrôle, s'inscrit donc dans la satire politique. Composée de six épisodes, cette fiction écrite par Charly Delwart et réalisée par Erwan Le Duc se destine à être diffusée sur Arte. Loin du polar à suspens ou du thriller effrayant, cette fois-ci la chaîne propose une série qui se détache du paysage télévisuel habituel avec une fiction politique décalée.
Ainsi, c'est avec humour que les différents protagonnistes prennent place dans l'Elysée. Très vite, le personnage principal interprété par Léa Drucker va découvrir les rouages et le mélange de brutalité et d'absurdité qui composent le monde politique dans lequel elle va devoir évoluer et prendre ses marques.
C'est avec qui ?
Vous l'aurez compris, Léa Drucker incarne le rôle principal, elle est également accompagnée de Samir Guesmi, son acolyte qui l'épaule et la guide. Pour incarner le président, aux faux airs d'Emmanuelle Macron, on retrouve Laurent Stocker. A leurs côtés, on retrouve également Machita Daly, Samuel Churin, Lionel Laget, Patrick d’Assumçao ou encore Youssef Sahraoui.
Ça parle de quoi Sous contrôle ?
Marie Tessier, 45 ans, directrice d’une ONG, est nommée ministre des Affaires étrangères. Malheureusement, le même jour, cinq européens, dont deux français, sont pris en otages par des terroristes au Sahel. En faisant de cette crise une affaire personnelle, Marie va franchir rapidement toutes les lignes rouges. Elle va évidemment s’efforcer de donner l’impression que tout est sous contrôle.
On en pense quoi ?
La série s'amuse à illustrer, avec humour, l'inefficacité d'une classe politique qui se persuade que tout "est sous contrôle". C'est avec beaucoup d'ironie que le réalisateur peint le portrait d'un président autoritaire et impatient. Marie Tessier nous entraîne dans sa découverte de ce monde où tout n'est qu'apparences, magouilles et promesses ridicules. Les scènes sont parsemées de moments comiques que ce soit grâce aux dialogues ou bien aux situations cocasses. Ce mélange de satire et d'humour noir au sujet de la politique peut évidemment faire penser à des séries comme Veep ou bien Parlement.