Le lancement de la seconde saison de "The Mandalorian" a bien relancé l'histoire mais celui de la semaine d'après, "The Passenger", était beaucoup plus anecdotique. Un running gag avec Baby Yoda n'a pas plu à une partie des téléspectateurs, au point de déclencher une petite polémique.
Début de saison 2 timide pour The Mandalorian
Une bonne mise en bouche. C'est comme ça qu'on pourrait qualifier l'ouverture de la saison 2, après le plaisant dénouement de la première. On retrouvait le duo formé par Mando/Din Djarin (Pedro Pascal) et Baby Yoda. Le chasseur de primes ne lâche pas l'Enfant depuis qu'il l'a trouvé et son objectif désormais est de lui permettre de rejoindre les siens. Ce ne sont pas eux qu'il a cherchés dans le premier épisode, mais un autre Mandalorien. Dans un village paumé sur Tatooine, il tomba sur Cobb Vanth (Timothy Olyphant), un homme en possession d'une armure qui ne lui appartient pas initialement. À la fin de l'épisode, Boba Fett (Temuera Morrison) faisait son apparition, de quoi nous laisser penser que les choses allaient devenir un peu plus sérieuses. Ce qu'on pouvait reprocher à la saison 1 de The Mandalorian, c'était son absence de trame principale. Les épisodes étaient davantage des petites aventures indépendantes. Seule la fin a un peu lancé quelque chose... Que la saison 2 n'est pas pressée de reprendre.
Le second épisode cette nouvelle salve, titré "The Passenger", retombe dans cette dynamique déjà connue avec des péripéties qui ne font pas avancer l'ensemble. Mando fait la rencontre d'une femme grenouille qui veut rejoindre son mari sur la planète Trask afin de sauver les oeufs qu'elle transporte avec elle. Ils sont précieux car ce sont les seuls qui lui restent et sa seule manière d'assurer une descendance. Notre héros l'embarque à bord de son vaisseau pour l'escorter. S'il réussit sa mission, il obtiendra une aide précieuse dans sa recherche de Mandaloriens. Forcément, en chemin, tout va dégénérer. Accoster par deux X-wing qui veulent connaître les intentions du Razor Crest, Mando fuit et s'écrase sur une planète glaciale. Leur moyen de transport subi de lourds dégâts et ne paraît pas dans la possibilité de repartir. C'est là qu'une horde d'araignées va s'en prendre au trio.
La mascotte Baby Yoda pointée du doigt
L'épisode n'est, en lui-même, pas désagréable. Mais s'il n'existait pas, ça serait exactement pareil. Ça serait même presque mieux, car des fans n'ont pas apprécié le comportement de Baby Yoda. L'Enfant star de The Mandalorian, toujours très curieux, est attiré par le conteneur des œufs. Alors qu'il échappe la première fois à la surveillance de Mando, il l'ouvre et mange un œuf. Visiblement satisfait du goût qu'ils ont, il va tenter à d'autres reprises de s'en procurer. Il parvient à en avaler un autre à la toute fin.
Un gag qui peut ne pas amuser car la femme grenouille annonce dans une scène centrale que ses œufs sont les derniers de son cycle de vie et que son peuple a beaucoup souffert. Après ça, Baby Yoda peut être considéré comme un meurtrier en s'en prenant à un peuple décimé. Plusieurs réactions sur les réseaux sociaux ont relevé son comportement. En effet, on peut ne pas apprécier cet humour qui n'est pas adapté à un spectacle grand public. Mais pas de quoi en faire des caisses non plus.
Les critiques ont fait réagir Phil Szostak, creative arts manager chez Lucasfilm, qui défend ce running gag en mettant en avant l'aspect comique :
Le chapitre 10 de The Mandalorian précise clairement que les œufs de la grenouille ne sont pas fécondés comme les œufs de poule que beaucoup apprécient. Mais bien sûr, les poules ne sont pas des êtres en danger et l'Enfant qui mange les œufs est volontairement dérangeant, pour un effet comique.
Outre sa comparaison qui risque de ne pas convaincre les sceptiques, il précise dans un second tweet que les fans d'horreur savent que des choses "dégoûtantes" peuvent aussi faire rire, mais que tout le monde n'y est pas sensible de la même façon. On passera donc vite à autre chose, en espérant que le public cesse de s'indigner pour tout et n'importe quoi à la moindre occasion.