Fernando Solanas est né le 16 février 1936 à Buenos Aires, Argentine. Depuis trente ans, il ne cesse de revisiter l’histoire de son pays. En 1976, Solanas reçoit des menaces de mort et l’un de ses acteurs est assassiné. C’est le coup d’Etat, l’exil en France, et le " Regard
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des autres " en 1981. En 1984, la situation tout juste normalisée, il revient au pays, tourne " Tangos, l’exil de Gardel ", œuvre remplie de la joie du retour. Avec " Sur " (1988) et " El viaje " (1992), les thèmes se précisent, le récit cinématographique aussi : la joie se teinte d’amertume, les utopies paraissent inachevées, puis la corruption s’installe, s’impose dans le système. Le gouvernement de Menem réagit : Solanas subit un attentat, six balles tirées dans la jambe. Devenu député national, parce qu’il ne croit pas à la classe politique professionnelle et que " l’artiste doit participer à la chose publique ", il reste cinq ans hors du cinéma, mais ne cesse d’écrire. Son dernier film, " La Nube " est un hommage au théâtre indépendant argentin, un film de résistance " aux temps gris " …
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