Léïa passe son enfance en Afrique du Sud puis s'installe à Lyon en 1987. Passionnée par la transformation des objets et des corps dès son adolescence, elle s’initie au monde des arts à travers la peinture, la sculpture, la danse et les arts martiaux. Elle suit des études de restauration
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d'oeuvres d'art, explore le domaine de la modification corporelle - au niveau esthétique et anthropologique - et le Body Art. En perpétuelle recherche du point de connexion entre les arts et les âmes, elle confronte, à travers ses performances, la philosophie avec la pratique, la littérature avec l’image, la peinture avec le corps, la sculpture avec la danse. En 2005, elle se fait reconnaître sous le nom de « Maîtresse Léïa ». Désormais installée à Paris, elle plonge ses partenaires dans ses décors où, maquillés et costumés ils évoluent dans leur quête de plaisirs sensoriels et esthétiques, spectateurs des acteurs qu’ils sont eux-mêmes. Sa connaissance des sexualités dé-genrées l'amène à développer un art érotique vivant qui stimule une émancipation sociale informelle et rapproche l'individu de son identité propre en dehors des cadres normatifs de la société. Renouant sans cesse la relation entre le corps et l’esprit, Léïa utilise des techniques comme le travestissement, le bondage, et les jeux érotiques sm. Léïa organise de nombreux happenings mettant en scène body painting, structures métallique et corporelle, danse et photographie. Elle co-réalise Les Noces de Frida, en 2007, court métrage queer et sm avec Thomas Slut, et D/s, en 2009, avec Jacques Richard, un document d’une heure et demie qui dévoile l’univers atypique de passionnés des relations BDSM. Léïa révèle l'identité intrinsèque de ses sujets plutôt que leur identité assignée.
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