Hejer Charf

Hejer Charf est une productrice, réalisatrice et scénariste de cinéma canadienne d'origine tunisienne. Elle réalise des films en français et en anglais. Quelques-uns sont faits dans les deux langues. Elle vit à Montréal où elle a fondé Nadja Productions Inc. en 1996, une compagnie qui se consacre à la production Lire plus de films d’auteur et de spectacles au carrefour du cinéma et de la chanson. Elle a produit le film Victoria (2008) écrit, réalisé et interprété par l'égérie de la Nouvelle Vague Anna Karina. Philippe Katerine a composé la musique de ce film tourné au Québec. Victoria a été mis à l'honneur et présenté dans plusieurs festivals internationaux à travers le monde. Hejer Charf a produit les spectacles de chansons de l’actrice Anna Karina et de Philippe Katerine au Canada en 2004. Hejer Charf est l'auteure de plusieurs documentaires dont Anna Karina et de plusieurs moyens et courts métrages dont "La mélomane", "La main de fatma", "Sur la trace de ma malédiction", "Wonderful World", "Transitory Lives", "La nageuse de la Place des Arts", "the Lord is the Lord", "Le ventre de Noun", "Je suis le futur de votre mémoire", "Filles Mutilées/ Girls Mutilated", "Femmes Lapidées/ Stoning Women"/, "Where Have All the Flowers gone". Elle a écrit, produit et réalisé les longs-métrages: - Les Passeurs (2003), docu-fiction qui a reçu le « Sceau de la Paix de la Ville de Florence », et sélectionné dans plusieurs festivals et est étudié dans plusieurs universités dans le monde. - Autour de Maïr ( 2015), documentaire de création sur l'écriture au féminin au Québec et en France. la musique du film est d'Anne Sylvestre. - Béatrice un siècle (2018), documentaire de création qui a reçu Le Trophée culturel de l'Office des Tunisiens à l'étranger (OTE). Il dresse le portrait de Bice Béatrice Slama, 95 ans, Tunisienne, Française, communiste, juive, féministe, spécialiste de la littérature des femmes. Elle a traversé activement les mouvements politiques du 20ème siècle. Une vie d’engagement et de savoir. Hejer Charf a réalisé en 2013, à Montréal, l'installation visuelle : Le cinéma de Sisyphe 100 fois recommencé. A également participé à des expositions de groupe. « C’est dans Le Passage que je suis entière. Le passage d’une culture à l’autre, d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre, d’une religion à l’autre, du réel au fictif. Je voudrais situer mes films entre deux frontières toujours dans un élan de passage et d’ouverture. Mes premiers cinéastes de référence et d’émotion sont toujours et pour toujours Godard et Pasolini. Leurs cinémas mêlent la fiction et la réalité, la littérature, la poésie et le cinéma. Leurs films échappent à la frontière des genres. Et je n’aime pas les frontières. Le cinéma est un art « encyclopédique » qui passe de la musique, à la peinture, aux livres... à la pensée. Mon prénom Hejer se prononce "Et j’erre" » Hejer Charf tient un blog sur le journal en ligne Mediapart. Moins