Biographie Robert Lee
Robert Lee, né le 19 janvier 1807 à la plantation de Stratford Hall et mort le 12 octobre 1870 à Lexington, est un militaire américain. Diplômé de l'Académie militaire de West Point, il est officier du Génie militaire pendant plus de trente ans dans l'armée des États-Unis avant que n'éclate
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la guerre de Sécession durant laquelle il s'illustra en tant que commandant de l'armée de Virginie du Nord. Fils d'Henry Lee III, un officier révolutionnaire pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, Robert Lee participe à la guerre américano-mexicaine et obtient le grade de colonel. Fidèle chrétien, Lee aime philosopher notamment sur la guerre[réf. souhaitée]. Lorsque la Virginie fait sécession de l'Union en avril 1861, Lee choisit de combattre pour son État d'origine, en dépit de son souhait de voir le pays rester intact et malgré l'offre d'un commandement dans l'Union. Lorsque l'administration Lincoln lui fit discrètement cette offre, il lui répondit : "Je vois la sécession comme de l'anarchie... Mais comment pourrais-je me résoudre à tirer l'épée contre mon État natal, ma famille, mes amis ?" Le 14 juin, il est nommé parmi les cinq généraux d'armée de la Confédération. Au cours de la première année de la guerre, il sert de conseiller militaire au président confédéré Jefferson Davis. Une fois qu'il prend le commandement de l'Armée de Virginie du Nord (grande armée sudiste opérant sur le théâtre oriental) en 1862, il apparaît vite comme un tacticien habile et un excellent commandant sur le champ de bataille, remportant la plupart de ses batailles contre des armées de l'Union numériquement bien supérieures, notamment à la bataille de Chancellorsville (aussi surnommée Lee's perfect battle — la bataille parfaite de Lee — en raison de son commandement héroïque face à un ennemi deux fois supérieur en nombre). Il devient rapidement une "légende sudiste" et certains le surnomment alors "The grey Fox" ("Le Renard gris). Les stratégies sur le long terme de Lee sont plus discutables, et ses deux grandes offensives dans le Nord finissent en défaites à la bataille d'Antietam et à la bataille de Gettysburg. Ses tactiques agressives, qui entraînent de lourdes pertes à un moment où la Confédération manque d'hommes, ont fait l'objet de critiques au cours des dernières années. Les campagnes du général de l'Union Ulysses S. Grant (futur président des États-Unis en 1868) mettent à mal la Confédération en 1864 et en 1865. En février 1865, il devient général en chef de l'armée confédérée. Malgré de lourdes pertes infligées à l'ennemi, Lee est incapable de changer le cours de la guerre. Il se rend à Grant à Appomattox le 9 avril 1865 impactant sérieusement le moral des sudistes. L'Armée de Virginie du Nord rendue, les autres forces confédérées capitulent rapidement après sa reddition. Lee appelle par la suite à la réconciliation entre les unionistes et les ex-confédérés. Après la guerre, il devient président de l'université de Washington, qui est rebaptisée Washington and Lee University après sa mort. Il soutient le programme du président Andrew Johnson prônant la reconstruction, tout en s'opposant aux propositions des Républicains radicaux qui veulent donner le droit de vote aux esclaves libérés et le retirer aux ex-Confédérés. Il exhorte à la réinsertion des anciens Confédérés dans la vie politique de la nation. Lee est devenu le grand héros sudiste de la guerre et une icône après-guerre de la « Cause perdue » pour certains. Mais sa popularité grandit surtout après sa mort en 1870, et ce même chez les nordistes qui finissent par avouer le talent du général virginien.
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