John Wesley (prononcé /dʒɒn wɛs.li/), né le 28 juin (17 juin a.s.) 1703 et mort le 2 mars 1791, est un religieux, théologien et évangélisateur anglais qui fut le déclencheur d'un mouvement de réveil au sein de l'Église d'Angleterre, connu sous le nom de méthodisme. À l'université d'Oxford, John Wesley
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présidait le « Holy Club », une société créée dans le but d'étudier et de poursuivre une vie chrétienne dévote, qui avait été fondée par son frère Charles et comptait George Whitefield parmi ses membres. Ordonné prêtre anglican en 1728, il connaît d'abord un ministère infructueux de deux ans à Savannah en Géorgie, puis revient à Londres où il rejoint une société religieuse dirigée par les Frères moraves. Le 24 mai 1738, il connaît une expérience spirituelle au cours de laquelle il sent son cœur « étrangement réchauffé ». Il quitte ensuite les Moraves, commençant son propre ministère. La prédication itinérante, parfois en plein air, a été l'une des clés du développement de son ministère. Sillonnant la Grande-Bretagne et l'Irlande, il forme de petits groupes de chrétiens engagés qui développent leur propre processus d'instruction et d'adhésion religieuse et il confie à des évangélistes laïcs itinérants le soin d'accompagner ces groupes, cela sans rompre avec l'Église d'Angleterre et en insistant au contraire sur le fait que le mouvement méthodiste s'inscrit bien dans sa tradition. Sa prédication n'est cependant pas toujours bien reçue par les pasteurs anglicans et il lui sera interdit de prêcher dans de nombreuses églises paroissiales - ce qui l'incitera d'autant plus à prêcher en plein air. C'est ainsi que les méthodistes furent parfois persécutés. Contrairement à George Whitefield, John Wesley adopta les doctrines arminiennes. Il plaida aussi pour la notion de perfection chrétienne, soutenant que, dans cette vie, les chrétiens peuvent atteindre un état où l'amour de Dieu « règne d'une manière suprême dans leur cœur », leur donnant la sainteté extérieure et intérieure. Il encourageait ses auditeurs à faire une expérience personnelle avec Jésus-Christ, le « plus excellent chemin » vers la « perfection chrétienne ». La théologie wesleyenne reste à ce jour le fondement de la doctrine des Églises méthodistes. Sous la direction de Wesley, les méthodistes devinrent des acteurs importants de la réforme sociale en Angleterre, notamment en ce qui concerne l'humanisation des prisons et l'abolition de l'esclavage. À la fin de sa vie, il fut décrit comme « l'homme le plus aimé d'Angleterre ».
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