Disney+ vient de lancer son extension Star depuis le 23 février. Plusieurs nouveaux titres débarquent donc sur la plateforme et nous avons enfin la possibilité d'accéder à des films ou séries pour les adultes. Découvrez notre sélection de 5 films d'horreur à retrouver dessus.
De l'horreur est arrivée sur Disney+ Star
Avant le 23 février, Disney+ était l'endroit idéal pour trouver de quoi occuper les enfants ou regarder quelque chose en famille. La marque Disney se veut ouverte à toutes les générations. Il restait plaisant de pouvoir se replonger dans des classiques animés, de consommer du Star Wars ou du Marvel, mais l'offre atteignait vite sa plus flagrante limite : le manque de diversité. Ceux à la recherche de contenu orienté pour un public mature restaient forcément sur leur faim. Disney vient de corriger le tir grâce à son extension Star. Découvrez 5 films d'horreur désormais disponibles sur la plateforme.
28 jours plus tard de Danny Boyle
Avant 28 jours plus tard, les zombies étaient caractérisés par leur lenteur. Cette figure mythique du cinéma d'horreur restait menaçante parce qu'elle envahissait la Terre et créait via le surnombre un rapport de force déséquilibré avec les survivants. Chez Danny Boyle, les zombies peuvent courir et ce détail change considérablement la donne. À l'aide d'une esthétique volontairement peu clinquante (le film a été tourné en DV), le metteur en scène nous plonge dans un monde à l'agonie. Les contaminés constituent une menace redoutable mais ce sont des Hommes dont il faut se méfier le plus. Ce dont va se rendre compte Jim (le toujours excellent Cillian Murphy), un homme qui se réveille d'une période de coma après que le monde a sombré. Pour prolonger l'expérience sur Star, la recommandable suite 28 semaine plus tard est également disponible.
La Mouche de David Cronenberg
Classique parmi les classiques, La Mouche a déjà été commenté à outrance et le sera encore de nombreuses fois. David Cronenberg signe l'un de ses plus grands films, et sans doute celui qui s'ancre avec profondeur dans l'imaginaire collectif. La longue décrépitude de Jeff Goldblum fait date dans le sous-genre du body horror. Les sensationnels effets spéciaux restent encore d'un niveau incroyable actuellement. Cette transformation du personnage principal en mouche géante sert autant de pur motif d'angoisse que de réflexion sur la dégradation du corps des malades en fin de vie. Du pur Cronenberg, sur la forme et sur le fond.
La Colline a des yeux d'Alexandre Aja
La Colline a des yeux de Wes Craven est considéré comme un classique du cinéma d'horreur. Dans l'idée, car il est tout bonnement dépassé aujourd'hui, incapable de produire la moindre sensation horrifique. C'est pourquoi le remake d'Alexandre Aja est bien plus appréciable. Après le succès de Haute Tension, le réalisateur français cède aux sirènes d'Hollywood et accepte de mener cette nouvelle version plus moderne. Le postulat reste le même en confrontant une famille américaine à des rednecks déformés par les retombées radioactives des essais nucléaires effectués. Aja livre un spectacle violent animé par une tension qui vous prend aux tripes. On oublie quasiment l'oeuvre originale après cette petite bombe et on tient devant nous l'un des quelques remakes qui surpassent leur modèle.
Un cri dans l'océan de Stephen Sommers
Plus fantastique que véritablement horrifique, Un cri dans l'océan est une série B qui détient un énorme capital sympathie. On a l'impression que le cinéma américain ne sait plus faire des films comme ça - le mésestimé Underwater sorti début 2020 en avait la saveur. Le film de Stephen Sommers a ses défauts mais il emporte le spectateur dans une aventure généreuse au coeur d'un bateau où une créature tentaculaire a élu domicile. Les quelques sursauts sanguinolents fonctionnent, Treat Williams se fighte avec un monstre géant et l'ensemble a la saveur d'un honnête spectacle old school. Un cri dans l'océan est loin d'être ce que vous trouverez de mieux sur Star mais tout est réuni pour que les amateurs de cinéma de genre à l'ancienne prennent leur pied.
Alien, le huitième passager de Ridley Scott
En rachetant la Fox, Disney a récupéré des monstres sacrés qui ne sont pas les plus compatibles avec son image de marque : Alien et Predator. Les deux films qu'ils ont en commun, les premiers Predator et la quadrilogie Alien viennent donc de débarquer sur Star. Occasion parfaite pour se refaire le séminal Alien de Ridley Scott. Pierre angulaire dans son genre, il sert encore de source d'inspiration à notre époque, plus de 40 ans après sa sortie. Modèle de mise en scène et de gestion de l'angoisse, acte de naissance d'un monstre historique, introduction de la badass Ripley... Pour ces raisons (et un tas d'autres), l'Alien inaugural est un incontournable.
N'hésitez pas, non plus, à vous laisser tenter par les trois autres films. Le second opus signé par James Cameron est tout aussi exceptionnel. Plus bancal, le suivant, réalisé par David Fincher, contient des bonnes idées mais souffre d'une conception trop instable. Quant au quatrième, dirigé par le frenchy Jean-Pierre Jeunet, on l'apprécie comme un divertissement d'action décomplexé.