Du bon gros classique en ce lundi 1er octobre avec la diffusion de "Josey Wales hors-la-loi" et "MASH". Ce soir, on fait dans le culte ou on ne fait pas.
On sait que nos guides tv se sont fait rares au mois de septembre, mais il faut reconnaître que nous avons vécu une rentrée pas franchement folichonne niveau programmation ciné. Soit c'était du bon gros navet, soit il n'y avait tellement pas de concurrence face à un choix évident que ça ne valait même pas le coup d'aller sur le terrain lancer le match. Octobre nous donnera-t-il davantage droit à du film capable de nous provoquer le frisson et la bave aux lèvres (et une excuse pour ne pas faire ses devoirs pour certains) ? On ne s'avancera pas, mais ce 1er octobre à quand même quelque chose de solide dans les jambes, même si ce n'est pas de toute première jeunesse.
Le match de ce soir opposera donc Josey Wales hors-la-loi et MASH et ça va être sanglant !
Josey Wales hors-la-loi sur France 3 à 21h05
Pendant la guerre de Sécession, Josey Wales n'a rien demandé à personne et s'occupe de sa ferme avec sa famille. Sauf que des pillards nordistes massacrent sa famille et le laissent pour mort. Passablement énervé, ce pacifiste va crier vengeance.
Ce n'est pas le plus connu des films de Clint Eastwood (acteur et réalisateur), mais Josey Wales hors-la-loi n'est pas son moins réussi. On est face à un western, a priori, classique, mais qui raconte énormément de choses et qui bénéfice de superbes décors. Sur un postulat en apparence simpliste autour de la vengeance, le long-métrage pousse la réflexion sur de nombreux thèmes (dont celui sur la condition des Amérindiens) et se montre finalement bien plus humaniste qu'on pourrait le croire avec un vrai propos sur la nécessité (ou non) de la violence.
MASH sur Arte à 20h55
Oeil de lynx, Piégeur Joe et Duke sont trois jeunes chirurgiens antimilitaristes qui se retrouvent enrôlés dans une unité médicale mobile soignant les soldats blessés de la guerre de Corée. Glandeurs affirmés, ils vont en profiter pour semer la pagaille.
MASH a défrayé les critiques de l'époque par son ton irrévérencieux et son propos réactionnaire. Rarement la guerre n'aura été traitée avec autant de désinvolture, privilégiant presque à chaque fois l'humour au drame. Nos "héros" sont aussi individualistes qu'insouciants et tout le film fonctionnera ainsi sur ce décalage entre le décor et ces fainéants professionnels. Si l'image a vieilli, le propos, lui, n'a pas pris une ride, mais second degré obligatoire.
Résultat du match de ce soir : quand on a deux films qui ont tendance à repasser sur les chaînes autant que faire ce peu, le choix n'a franchement pas d'importance. Pour aujourd'hui, on prend MASH et on alternera la prochaine fois.