Ça fait longtemps qu'on a pas zappé sur Arte, mais avec "Toni Erdmann", vous conviendrez qu'on n'avait pas le choix. Bon, en face on a quand même encore du lourd puisque on va sur France 5 et son "Police Python 357". La nouvelle génération contre l'ancienne, la dramédie contre le polar, deux salles deux ambiances comme on dit. Mais laquelle vaut vraiment le coup ? On va tenter d'y répondre avec objectivité et mauvaise foi.
Figurez-vous que ce matin c'était le drame : ayant mal calculé notre coup, on s'est retrouvés sans céréales pour le petit-déjeuner. Vous nous direz : qui mange encore des céréales pour le matin à presque quarante ans ? Alors déjà, on est loin d'avoir quarante ans, et en plus on déjeune encore ce qu'on veut ! On enferme personne dans des cases, que ce soit le voisin ou le petit-déjeuner. D'ailleurs, on sait encore apprécier un dîner knacki purée. On disait quoi déjà ? Ah oui, donc ce matin, panne de céréales. Du coup, on s'est fait des tartines de confiture. C'est peut-être plus « adulte », mais 1 heure après on a encore faim. Alors vive les céréales et le Québec libre ! Comment ça on est censés parler de films ?
Sinon le match de ce soir opposera Police Python 357 et Toni Erdmann.
Police Python 357 sur France 5 à 20h55
Un inspecteur doit enquêter sur la mort de la femme avec qui il avait une liaison. Sauf que celle-ci a été tuée par le commissaire de ce dernier, dont elle était aussi la maîtresse.
Disons les choses clairement : Police Python 357 est un titre qui claque ! C'est d'ailleurs pour ça qu'à l'origine on a découvert ce film. Bon alors on n'est pas dans un Dirty Harry, mais la prestation de Yves Montand, la finesse de la mise en scène et la force du scénario font du long-métrage d'Alain Corneau un long-métrage à voir absolument... Au-delà de son appellation.
Toni Erdmann sur Arte à 20h55
Inès, une femme d'affaires très organisée voit débouler dans sa vie son père facétieux. Incapable de se débarrasser de cet homme qui lui fait honte, cette présence la fera se questionner sur son propre bonheur.
Toni Erdmann avait fait sensation lors de son passage au Festival de Cannes et avait été nommé lors de cérémonies prestigieuses comme les Golden Globes ou les Oscars... Ce n'est pas pour rien. Le film est un parfait mélange entre humour et émotion, entre critique sociale et chronique familiale. Et si le long-métrage accuse quelques longueurs, l'ensemble provoque une telle sensation de bien-être qu'on lui pardonne sans mal.
Résultat du match : On aurait tendance à dire Toni Erdmann, mais Police Python 357 s'appelle Police Python 357, et rien que pour ça... (la pire raison au monde on sait).