« La Vérité si je mens ! » est un énorme classique de la comédie française. Sorti en 1997, le long-métrage, réalisé par Thomas Gilou, a connu un énorme succès. A tel point que trois autres films ont vu le jour par la suite. Mais connaissez-vous l’histoire vraie qui se cache derrière le film ?
La Vérité si je mens ! : un classique de la comédie française
En 1997, le cinéaste Thomas Gilou met en scène une référence absolue de la comédie française : La Vérité si je mens !. Avec plus de 4,9 millions de spectateurs au box-office français, le film marque un début tonitruant pour la Bande du Sentier. Le long-métrage doit également beaucoup à son casting notamment composé de Richard Anconina, Vincent Elbaz, Bruno Solo, José Garcia, Elie Kakou ou encore Gilbert Melki dans son premier rôle.
Inspiré d’une histoire vraie
Co-écrit par Michel Munz et Gérard Bitton, le scénario de cette comédie devait à l'origine être adapté du livre de Michel Munz, Rock Casher. Publié en 1992, le roman suit Arthur, un jeune pianiste juif de 20 ans. Ce dernier vit au sein de la communauté mais tombe amoureux d'une "shiksa" (femme non juive). Dès 1992, la société de production Vertigo met une option sur le livre, mais faute d'argent, l'adaptation est annulée.
Michel Munz et Gérard Bitton décident alors d’écrire une adaptation libre de la vie de Mehmood Bhatti. Ce dernier est un styliste Franco-Pakistanais sans le sou qui est venu s’installer à Paris en 1978. Il débute comme agent d’entretien dans une boutique, puis vendeur, et finit par ouvrir son propre commerce. En 1990, il est reconnu comme le meilleur artisan de tout le quartier du Sentier à Paris. Aujourd’hui, sa société "Bhatti", pour laquelle il a reçu la médaille « Travail et Mérite » de la Mairie de Paris, est implantée dans 10 pays.
Les scénaristes ont donc décidé de s’inspirer de la réussite de Mehmood Bhatti pour écrire La Vérité si je mens !. Malheureusement pour le duo, aucune boîte de production ne voulait prendre le risque de produire une telle œuvre. Il faudra attendre le succès de Le Péril Jeune en 1995 pour que la société de production Vertigo accepte de financer La Vérité si je mens !.