Un an après « Adopte un veuf », François Desagnat livre à nouveau un portrait de famille particulier avec « Le gendre de ma vie ». Son scénario loufoque vient d’ailleurs des Etats-Unis ; il aurait pu donc connaître un style bien différent que celui du film avec Kad Merad.
Le gendre de ma vie : Kad Merad veut un fils
Souhaitant s’inspirer de comédies américaines dans lesquelles les gendres font face à leurs beaux-pères (Mon beau-père et moi, Crazy Stupid Love), François Desagnat réalise Le gendre de ma vie en 2017. Ainsi, le film relate l’histoire de Stéphane, père de trois filles. Ce dernier a toujours souhaité avoir un garçon, allant même jusqu’à excessivement apprécier tous les futurs gendres que ses filles lui présentaient. Il adore en particulier Thomas, le copain de sa fille cadette, Alexia. Seulement, lorsque cette dernière veut quitter le garçon, Stéphane fait tout pour lui faire changer d’avis.
Au casting de Le gendre de ma vie, on retrouve du beau monde avec l’inévitable Kad Merad, Julie Gayet, Pauline Etienne, Zabou Breitman, Chloé Jouannet, Patrick Bosso, Bérengère Krief et Vincent Desagnat (frère du réalisateur). Le célèbre rugbyman français Vincent Clerc fait également une apparition dans le film.
Une comédie américaine par le studio Lionsgate, à l’origine
Le projet Le gendre de ma vie est à l’initiative de Stéphane Sperry, coproducteur du film avec Antoine Pezet et Jérôme Corcos. Ainsi, il fait part à François Desagnat d’un scénario comique américain développé par Lionsgate. Le film devait d'ailleurs être porté par Tyler Perry, véritable star aux Etats-Unis qui est connue pour ses nombreuses productions généralement destinées au public afro-américain.
Autant dire que lorsque François Desagnat s’est emparé du scénario, il a dû changer de nombreux éléments culturels américains, pour les faire transposer dans un contexte purement français. Par exemple, le football américain est ici remplacé par le rugby. Cependant, le réalisateur a tenu à conserver le ton du scénario, estimant que la comédie américaine avait une capacité à pousser les curseurs du ridicule très loin, tout en restant émouvant. Cela explique d’ailleurs pourquoi le personnage joué par Kad Merad est resté excessif, tout comme il était écrit dans le scénario d’origine.