En 2010, Ben Affleck réalise son second long-métrage : "The Town". Film de casse 100 %, le film a été bien reçu par la critique et le public. Un succès si manifeste que de réels criminels ont tenté de reproduire l’un des braquages du film.
The Town : le come-back brillant de Ben Affleck
Trois ans après être revenu sur le devant de la scène par l’intermédiaire de la réalisation avec Gone Baby Gone, Ben Affleck sort son second long-métrage intitulé The Town. Ainsi, la star hollywoodienne confirme la fin de sa traversée du désert, entre déboires personnels (avec son ex Jennifer Lopez) et échecs au cinéma (Daredevil).
Adaptation du roman Prince of Thieves de Chuck Hogan, le film suit Doug MacRay (joué par Affleck), leader charismatique d’une équipe de braqueurs. Lors du casse d’une banque, son gang prend en otage la directrice du lieu Claire Keesey (Rebecca Hall). Couverts d’un masque, les criminels la relâchent indemne, car leur identité ne semble pas menacée d'être découverte. Toutefois, pour éviter tout risque, Doug décide de rentrer en contact avec Claire, sans toutefois lui dire qui il est réellement. Petit à petit, ils vont vivre une romance qui va les entraîner tous deux sur un chemin dangereux.
Digne des grands films de braquage tels que Heat, The Town est un grand succès grâce à sa mise en scène soignée et ses plans superbes de Boston (ville dans laquelle son réalisateur a vécu toute sa jeunesse). C'est surtout le dernier film de l’acteur irlandais Pete Postlethwaithe, décédé en 2011.
Quand la réalité dépasse la fiction
Bien souvent, les films s’inspirent de faits réels. Toutefois, l’inverse est plus rare. C’est ainsi qu’en 2012 un trio de braqueurs s’attaque à une banque du Queens. Le mode opératoire des criminels est le même que celui utilisé par Doug et son équipe dans The Town. Les trois hommes se procurent des masques en silicone, réalisés par une société de maquillage professionnel qui collabore régulièrement avec l’industrie du cinéma. Par la suite, grâce à l’aide d’un des employés de la banque qu’ils avaient menacé, ils réussissent à braquer l’établissement, déguisés en policiers. Enfin, ils déversent de l’eau de javel sur toute la scène de crime afin d’effacer les traces d’ADN. Résultat du pactole : 200 000 dollars !
Néanmoins, les braqueurs ne se sont pas montrés aussi prudents que Doug. Ils ont fait la bêtise de remercier la société de maquillage pour l’incroyable réalisme de ses masques. La police a rapidement fait le lien entre ce message et le braquage effectué. Elle demanda donc les coordonnées de l’acheteur à l’entreprise, ce qui permit d’arrêter les auteurs du casse. Parfois, il vaut mieux ne pas dire merci…
Retrouvez ci-dessous la fameuse scène du braquage :